Gilbert Dionne impressionné par Mathieu Perreault

Gilbert Dionne impressionné par Mathieu Perreault
Gilbert Dionne

De Marcel Dionne à Patrick Lalime, d’Yvan Cournoyer à Serge Boisvert, en passant par Yvon Lambert, Alan Haworth ou Éric Messier, les joueurs natifs de la région de Drummondville ayant percé jusque dans la Ligue nationale de hockey (LNH) au fil des ans ont su faire leur marque à leur manière. Les chemins de deux de ces perles rares se sont croisés dans les couloirs du Centre Bell, mardi, quand Gilbert Dionne a fait la connaissance de Mathieu Perreault.

Par l’intermédiaire d’un ami commun, l’entraîneur Éric Langlois en l’occurrence, Gilbert Dionne a rencontré Mathieu Perreault après l’entraînement matinal des Capitals. En soirée, l’ancien attaquant des Canadiens a observé les moindres faits et gestes du numéro 85 des Capitals pendant le match opposant Washington et Montréal. Celui qui réside aujourd’hui à Kitchener, en Ontario, mais qui revient souvent à Drummondville pour y visiter sa famille et fouler les terrains de golf de la région n’a pas caché avoir été impressionné par son compatriote.

«C’est une belle fierté de voir un Drummondvillois se tirer d’affaire dans la LNH. Perreault n’est pas le plus gros joueur, mais il est rapide et surtout très difficile à frapper. Il possède aussi un bon lancer. Son style de jeu lui permet d’être employé tant sur la première ligne que sur la troisième», a souligné Gilbert Dionne.

«Il est encore jeune et s’il continue à travailler comme il le fait, il a un bon avenir devant lui», a ajouté l’ancien ailier gauche de 42 ans.

Ayant aidé le Tricolore à remporter sa dernière Coupe Stanley, au printemps 1993, Gilbert Dionne souhaite à Mathieu Perreault de vivre la même exultation au cours de sa carrière dans la LNH.

«Avec tout le talent qu’ils possèdent, les Capitals seront à surveiller en séries éliminatoires. Leurs joueurs ont l’air de croire en Adam Oates et en son système de jeu. Surtout, Alex Ovechkin semble avoir enfin compris que le hockey est un jeu d’équipe. Quand tous les joueurs acceptent leur rôle et qu’ils contribuent à leur façon, de la première à la quatrième ligne, c’est à ce moment qu’une équipe devient dangereuse. C’est de cette façon qu’on a gagné la Coupe Stanley en 1993», a soulevé Gilbert Dionne en terminant.

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