Grandiose spectacle pour la Saint-Jean

Grandiose spectacle pour la Saint-Jean
Revêtant des costumes d’époque

La rétrospective musicale «Québec, je me souviens», 3 gars su’l sofa et leur folk joyeux ainsi que la formation rock locale West-Falya seront en vedette lors du grand spectacle de la Saint-Jean, le 23 juin, au parc Woodyatt de Drummondville, ce qui viendra clôturer une fête nationale qui sera une fois de plus célébrée sous le signe de la famille, mais cette fois au centre-ville.

Répétons-le encore : la fête régionale célébrée à Drummondville n’aura pas lieu au parc Saint-Saint-Baptiste cette année, mais bien au parc Woodyatt. Les quelques «fêtards» qui y installeront leur chaise de parterre par habitude (il y avait de l’action depuis 32 ans!) trouveront la soirée triste et morne…

Mais au centre-ville, tout est mis en œuvre pour que le virage des fêtes unifiées se déroule sans heurts, à commencer par le grand spectacle en soirée qui promet de ravir les oreilles des jeunes et moins jeunes. «La fête nationale revêt un cachet particulier cette année, a souligné la conseillère municipale Denise Picotin. Le thème national est «Quatre siècles à célébrer», certes, mais localement, on pourrait aussi dire quatre anciennes municipalités à unifier. Une belle occasion nous est ici donnée de célébrer tous ensemble au parc Woodyatt.»

Programmation

L’organisation des festivités a été confiée à l’équipe du Centre communautaire récréatif Saint-Jean-Baptiste. Le coordonnateur de la fête nationale, Marc Guilbault, soutient que le comité organisateur a eu des hauts et des bas depuis le mois de janvier, mais plus que le jour «J» approche, plus la centaine de bénévoles est fébrile.

«Au centre-ville, c’est différent, mais c’est passionnant», a-t-il lancé.

Dès 17 h 30, une grande tablée sera offerte dans le parc. Suivront différentes activités dédiées à la jeunesse, un amuseur public ainsi qu’un magicien. «La fête nationale, c’est une fête familiale, a noté le responsable des relations publiques au sein du comité organisateur, Alain Martel. C’est important de continuer dans cette lignée, de donner le goût aux plus jeunes de poursuivre la tradition.» «Le 24 juin est une date qui nous est gravée dans le cœur depuis des lunes, a renchéri le président de la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec (SSJBCQ), Yvon Camirand. Elle permet de nous rappeler chaque année de la chance que nous avons de vivre au Québec.»

Vers 19 h 30, le groupe West-Falya foulera les planches, suivi d’un discours patriotique et du salut au drapeau. La formation 3 gars su’l sofa montera ensuite sur scène (20 h 45), tout juste avant le traditionnel feu de joie. À 22 h, la foule sera transportée sur les plaines d’Abraham, à Québec, grâce à la retransmission sur grand écran du spectacle de la Saint-Jean, tout juste avant l’entrée en scène des neuf musiciens, chanteurs et danseurs de la production «Québec, je me souviens», un hommage aux grands de la chanson québécoise, des années 1970 à aujourd’hui.

La soirée se terminera sous un ciel illuminé par un feu d’artifice qui ne devrait laisser personne indifférent.

Budget accru

Le budget de la fête nationale à Drummondville est de quelque 50 000 $. Près de la moitié de la somme sera consacrée au spectacle qui devrait attirer une foule record, a prédit M. Guilbault.

«On est prêts à accueillir 10 000 personnes. On est même capable d’en accueillir davantage, mais il faut aussi penser à la grandeur du terrain. Au parc Saint-Jean-Baptiste, il y avait toujours entre 7000 et 8000 personnes pour fêter», a-t-il indiqué.

Comme le thème national évoque directement les 400 ans de présence francophone continue en Amérique du Nord, la Société d’histoire de Drummond a voulu participer aux festivités à sa façon en organisant une journée porte ouverte le 23 juin. Le public pourra non seulement avoir accès au centre d’archives, mais également admirer une exposition sur le thème de la Saint-Jean.

Parallèlement, la SSJBCQ profitera de la fête nationale pour rééditer une chanson patriotique créée par des artistes de la région, à savoir Jean-Yves DeGrandpré, André Gauthier et Julie Leblanc, en 1987. Intitulée «Je t’aime Québec», la chanson est disponible sur CD aux bureaux de la Société, au coût de 3 $, et ce, grâce à la collaboration de Disque Americ. «Vingt ans après son écriture, les paroles sont toujours aussi d’actualité», a affirmé le directeur général de la SSJBCQ, François Garder, en ajoutant que des pourparlers sont en marche afin que la pièce soit interprétée sur les plaines d’Abraham.

M. DeGrandpré, le parolier, a émis le souhait que la chanson soit diffusée à la radio «en cette année du 400e anniversaire de fondation de la ville de Québec».

Si les activités ont été rehaussées d’un cran en raison de l’accroissement du budget et de la participation escomptée, le déménagement de la fête au centre-ville aussi sa part de désagréments. Par exemple, l’installation d’une scène professionnelle, la plus grande sécurité nécessaire et la surveillance du matériel représentent des dépenses additionnelles pour le comité organisateur.

Ailleurs dans Drummond, une vingtaine de fêtes locales sont organisées les 23 et 24 juin, dont la dernière du secteur Saint-Joachim. La programmation sera divulguée sous peu.

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