SANTÉ. Chaque année, des factures impayées pour des services médicaux rendus à l’Hôpital Sainte-Croix s’empilent. Au 31 mars 2017, les comptes en souffrance, au nombre de 28, totalisaient 38 511 $.
Il s’agit de factures qui demeurent impayées depuis plus de 60 jours.
Ces factures ont été émises pour des soins en courte durée (hospitalisation ou consultation en externe) prodigués en grande majorité à des non-résidents canadiens ou bien à des patients n’ayant pas de carte d’assurance-maladie valide. Les raisons sont variées : accident, soins d’urgence, accouchement ou tourisme médical
Ce phénomène n’est pas nouveau, selon Anne-Sophie Brunelle, conseillère en communication au CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, ni étranger à Drummondville. La situation est assez stable d’année en année et elle ne préoccupe pas la direction.
À titre de comparaison, au 31 mars 2016, les mauvaises créances s’élevaient à 34 668 $ pour un total de 40 factures.
Mesures
Différentes mesures sont entreprises par l’établissement afin de tenter de récupérer les sommes qui lui sont dues, tout comme le font les entreprises privées.
«Après plus de 30 jours, le personnel des comptes à recevoir effectue des rappels. Des ententes de paiement peuvent aussi être conclues. Ultimement, si l’établissement n’a toujours pas perçu les frais impayés, le dossier est transféré à une compagnie de recouvrement ou à un avocat afin que des procédures judiciaires soient intentées. Après toutes ces démarches, s’il est impossible de récupérer certaines sommes d’argent, il arrive que nous ayons à radier certains comptes, mais c’est très rare», explique Mme Brunelle.
C’est donc dire que dans ce cas-ci, l’établissement doit assumer les pertes. Il a cependant été impossible de connaître le nombre de fois que cela s’est produit et le total des montants irrécupérables.
«Il est important de mentionner que la mission première du CIUSSS MCQ est de prodiguer des soins et services à la personne qui le requiert dans les délais appropriés, et ce, sans égard à son statut, sa provenance, sa capacité de payer, etc.», soutient la conseillère en communication.
