Des précisions concernant David Joyal

JUSTICE. David Joyal, de Wickham, a passé une journée en cellule après avoir été déclaré coupable de possession d’armes prohibées et restreintes et possession de cannabis, et il en a bel et bien fini avec la justice, contrairement à ce que journalexpress.ca indiquait le 9 mars dernier.

La date du 11 avril, qui nous avait été annoncée par le palais de justice de Montréal, pour sa prochaine comparution, a été l’objet d’un malentendu et c’est son avocat Me Jean-Marc Tremblay qui a confirmé que la cause de David Joyal est terminée devant la justice. Ce qui a pu porter à confusion, c’est que deux dossiers (un sur les armes et l’autre sur le cannabis) ont été fusionnés.

«Mon client a été acquitté sur de nombreux chefs (22 en fait) et il a été déclaré coupable sur 13 chefs d’accusation, principalement pour possession d’armes prohibées et restreintes, de munitions, de chargeurs et de possession simple de marijuana», a expliqué Me Tremblay lors d’une conversation téléphonique.

«Il n’a eu rien à voir avec le trafic d’armes ou le trafic de marijuana. Il n’a jamais eu en sa possession un AK-47 comme il a été dit et n’a jamais eu de lien avec les Hells, comme l’ont laissé sous-entendre certains médias. La police laisse parfois courir ces bruits pour servir de motifs à des perquisitions. Quand la descente policière a eu lieu chez lui (le 31 octobre 2012), ses armes étaient disposées un peu partout car il était en train de faire le ménage dans ses affaires», a ajouté son avocat.

Dans le jugement daté du 13 janvier, une description complète des armes et de leurs dispositions est relatée par les enquêteurs. Il est aussi raconté que le Wickhamois de 34 ans a été victime d’un accident grave de motocyclette le 30 août 2005, le laissant avec de graves séquelles physiques. Selon sa mère, David Joyal «n’a plus la même résistance à l’effort. Cela l’affecte puisqu’il ne peut plus participer aux activités de ses amis, de grands sportifs. Maintenant son cercle d’amis est restreint. Comme il se fatigue vite, il dort beaucoup. Il prend des médicaments pour calmer la douleur. Lorsqu’il consomme de la morphine, cela peut lui permettre de faire certaines activités sportives, mais les conséquences physiques sont pénibles. Elle sait que M. Joyal consomme de la marijuana. Il l’en a informée. Il veut diminuer sa consommation de morphine».

Quant au parcours de l’accusé, le jugement dit ceci : «Il termine son secondaire V et obtient un diplôme d’études professionnelles en mécanique automobile. À l’âge de seize ans, M. Joyal suit deux cours en sécurité concernant les armes de chasse et les armes de poing. Il obtient un premier permis. Il s’enrôle dans la réserve de l’armée à l’âge de dix-sept ans et demi. Il y demeure jusqu’à l’âge de vingt et un ans. Lors de son séjour dans l’armée, M. Joyal fait preuve de précision lors des exercices de tir avec les armes à feu. Il fait preuve d’habileté pour assembler les armes. Il prend confiance en lui».

Pour Me Tremblay, le jugement est clair, «mon client n’est pas considéré comme un criminel».

Partager cet article