CONSTRUCTION. Les employés de l’usine BPDL à Saint-Eugène-de-Grantham participeront à la construction du nouveau pont Champlain à Montréal. Le contrat obtenu s’échelonnera jusqu’en juin 2018.
De 30 à 40 employés seront embauchés par l’entreprise fondée à Alma pour remplir cette commande d’Ottawa. «Déjà quelques employés sont entrés à l’usine, mais il y a encore de la place pour de bons employés», indique le président-directeur général de Béton préfabriqué du Lac (BPDL), Robert Bouchard.
Le contrat obtenu le 22 juin 2015 par BPDL se chiffre à près de 100 millions de dollars pour la fabrication d’environ 10 000 pièces. Il s’agit d’un «contrat important» pour l’entreprise.
BPDL fabriquera des pièces de béton préfabriqué, dont la partie émergée des piliers, les pylônes du pont à hauban et les dalles du tablier du pont Champlain, long de 3,4 kilomètres. «On travaille différents éléments et différentes parties, parce que le projet du pont Champlain, ce n’est pas seulement le projet du pont Champlain. Ce n’est le pont Champlain, plus une partie de route qui croise l’échangeur Turcot», précise M. Bouchard. Les employés de Saint-Eugène-de-Grantham seront également responsables de la construction de chambres électriques, de murs de soutènement et d’une jetée temporaire pour effectuer les travaux.
La conception, les plans et dessins seront principalement exécutés par l’équipe technique d’Alma, qui s’occupera également de toutes les pièces d’ancrage. Les employés du Saguenay se chargeront de la coordination et logistique.
Quelques éléments seront réalisés dans les autres usines de BPDL, mais 90 % des travaux se feront dans l’usine de Saint-Eugène-de-Grantham.
Le coût de la construction du nouveau pont Champlain est estimé entre trois et cinq milliards de dollars. (Avec la collaboration de «L’Étoile du Lac»)
