Coupe Memorial : quatre entraîneurs concentrés sur l’objectif

Coupe Memorial : quatre entraîneurs concentrés sur l’objectif
À la veille du début des hostilités, Dale Hunter, Sylvain Favreau, Mark O’Leary et Chris Lazary ont pris la pose aux côtés de la fameuse coupe Memorial. (Photo : Eric Young, LCH)

HOCKEY. Ils étaient 60 sur la ligne de départ, il y a neuf mois. Ils ne sont plus que quatre aujourd’hui. À la veille de la mise au jeu initiale à Saginaw, les entraîneurs-chefs des équipes participantes au tournoi de la coupe Memorial ont partagé leur état d’esprit, jeudi.

Le précieux trophée trônant sur une table disposée devant eux, les quatre hommes de hockey ont patiemment répondu aux questions des journalistes réunis dans la salle de presse du centre Dow Event. Après une séance de photos aux côtés de la fameuse coupe, Dale Hunter, des Knights de London, Chris Lazary, du Spirit de Saginaw, Mark O’Leary, des Warriors de Moose Jaw, et Sylvain Favreau, des Voltigeurs de Drummondville, ont quitté l’aréna pour participer au traditionnel défilé de la coupe Memorial en compagnie de leurs joueurs dans les rues du centre-ville.

Dale Hunter

Possédant déjà deux bagues de la coupe Memorial dans sa collection avant de débarquer au Michigan, Dale Hunter a refusé l’étiquette de favoris attribuée aux champions de la Ligue de l’Ontario en vue de la 104e édition du tournoi. Celui qui est à la tête des Knights depuis bientôt un quart de siècle estime que les quatre formations en lice doivent être considérées comme de sérieuses prétendantes au titre.

Dale Hunter. (Photo : Eric Young, LCH)

«Pendant toute la saison, on a progressé, a affirmé l’ancien attaquant vedette de la LNH aujourd’hui âgé de 63 ans. On est devenu meilleur. Comme les quatre équipes qui sont ici, on a atteint notre apogée au bon moment. C’est la clé pour accéder à ce tournoi. Ce sera donc une bataille de tous les instants, comme à chaque fois que j’ai été ici. Ce sont toujours des matchs difficiles et serrés. Tu dois être prêt pour ça.»

Sous la houlette de Dale Hunter, les Knights ont obtenu leur billet pour la coupe Memorial à six reprises depuis 2005.

Chris Lazary

À l’autre bout de la table, Chris Lazary a parlé de l’importance de ne pas se laisser distraire par toute l’attention qui entoure ce prestigieux événement.

Chris Lazary. (Photo : Eric Young, LCH)

«À la fin de la journée, c’est juste un autre match, a expliqué le pilote de l’équipe hôtesse de la compétition. On est dans un processus : on se concentre sur notre façon de jouer, sur les petits détails qu’on veut faire. Notre focus est là-dessus. Tu ne peux pas t’arrêter pour contempler la scène sur laquelle tu joues. Évidemment, on affronte trois équipes championnes, mais il s’agit de te concentrer sur ce que tu veux faire. Si tu réussis à accomplir ces petites choses, c’est ce qui va te mener vers le succès en bout de ligne.»

Même si le Spirit a bénéficié d’un repos supplémentaire, Chris Lazary estime qu’il ne s’agit pas nécessairement d’un avantage sur ses adversaires étant donné que les finales se sont terminées en quatre matchs tant dans l’Ouest qu’en Ontario et au Québec. Ayant utilisé ses deux gardiens en séries éliminatoires, l’homme de hockey de 42 ans a par ailleurs refusé d’identifier celui qui amorcera le tournoi devant la cage du Spirit vendredi soir.

Mark O’Leary

Pour les Warriors, une équipe de la Saskatchewan fondée en 1985, ce championnat de la Ligue de l’Ouest est le tout premier de leur histoire.

«C’était vraiment spécial, a raconté Mark O’Leary. Si tu connais quelqu’un dans le coin de Moose Jaw, tu sais tout ce que signifie cette équipe pour la communauté. On sent vraiment le support des gens, pas seulement quand on gagne. Ils nous ont appuyés tout au long de notre parcours. C’est vraiment une place spéciale. C’est une petite ville : les gens aiment le hockey et ils aiment leurs Warriors.»

Mark O’Leary. (Photo : Eric Young, LCH)

Ayant remporté plusieurs matchs en prolongation en séries, les Warriors se serviront de cette précieuse expérience pour affronter l’adversité qu’ils rencontreront assurément pendant ce tournoi. «C’est bon d’avoir l’expérience des gros moments, a affirmé coach O’Leary. On répète à nos joueurs qu’il faut toujours être prêt : que tu joues 6 minutes ou 26 minutes ce soir, ta prochaine présence peut devenir la plus importante de la partie. D’avoir traversé ces moments corsés, et d’avoir su garder ton jeu là où il doit être à chaque instant, ça peut t’aider dans un tournoi comme celui-ci.»

Questionné au sujet de son noyau de vétérans, le pilote des Warriors a louangé leur acharnement et leur attitude. «Quand les choses ne se déroulent pas comme prévu, le plus important, c’est ta réponse. Ils ont mené par l’exemple tout au long des séries. Ils ont été très bons pour ramener notre focus et revenir à ce qu’on doit faire pour connaître du succès», a souligné l’entraîneur de 39 ans, dont le père Brian a déjà dirigé l’Attack d’Owen Sound, une équipe de la Ligue de l’Ontario.

Sylvain Favreau

Malgré l’ampleur du défi qui attend les Voltigeurs au Michigan, Sylvain Favreau a souligné que l’approche de son équipe ne changera pas à ce stade-ci de la saison. Les Drummondvillois miseront sur la continuité.

Sylvain Favreau. (Photo : Eric Young, LCH)

«À partir du moment où on est à la coupe Memorial, on fait face à de grosses écuries de hockey. Ce sera un tournoi difficile. On dit que c’est un des trophées les plus difficiles à gagner au hockey, mais on approche ça de la même manière qu’en saison régulière et en séries éliminatoires. On se prépare de la même façon. On va jouer un match après l’autre et on va être prêts. Rien ne va changer», a résumé le Franco-Ontarien de 46 ans.

Au passage, le pilote des Voltigeurs a lancé des fleurs à son gardien Riley Mercer. Le Terre-Neuvien de 19 ans connaît actuellement ses meilleurs moments en carrière.

«Riley a connu une très bonne saison, surtout après la période des échanges. Il savait qu’il avait la totale confiance de ses entraîneurs, son dg et ses coéquipiers. À partir du moment que tu es une bonne personne et que tu travailles tellement fort, c’est la recette du succès. On est très fiers de ses performances», a conclu Sylvain Favreau.

À voir plus bas : des photos de la journée de jeudi à Saginaw…

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