Crise du logement : le Bloc québécois espère des solutions rapides

Crise du logement : le Bloc québécois espère des solutions rapides
(Photo : Archives)

LOGEMENT. En déposant un rapport sur l’ampleur de la crise du logement au Québec, Denis Trudel, porte-parole du Bloc québécois en matière de solidarité sociale, espère que des solutions seront mises en place pour supporter la population. Le député de Drummond, Martin Champoux, demande à Ottawa d’arrimer ses programmes à ceux du Québec.

Le député Trudel et son équipe ont parcouru le Québec afin de dresser un portrait clair de cette crise du logement qui frappe durement partout, dans toutes les régions. Ils sont allés à la rencontre des élus locaux et des organismes qui travaillent sur le terrain, qui sont non seulement des témoins clés de cette crise, mais qui en connaissent les solutions.

Martin Champoux, député fédéral de Drummond. (Photo : Gracieuseté)

«Le portrait actuel est radicalement différent de celui d’il y a dix ans. Il y a des aînés, des jeunes, des familles sans logement; des travailleurs qui dorment dans leur auto et des femmes enceintes à la rue. Des villages de tentes érigés dans presque toutes les villes. À Drummondville, Saint-Jérôme, Val-d’Or, Trois-Rivières ou Joliette, la situation est la même partout : des logements, il n’y en a pas! C’est pire encore pour ceux qui n’ont pas les moyens de débourser 1000 $ et plus par mois pour un loyer, ce qui fait qu’on est devant une double crise : une crise d’accessibilité par manque de logements et d’abordabilité parce qu’ils sont trop chers», signale le député Champoux.

À ses yeux, la situation déplorable que l’on vit aujourd’hui est le résultat du désengagement du fédéral en matière de logement social depuis 30 ans.

«Il faut agir massivement et il faut le faire rapidement. Pour ça, il est impératif que le gouvernement fédéral rétablisse le financement et qu’il cesse de s’ériger en obstacle dans le domaine du logement en multipliant les ingérences et les programmes compliqués, retardant encore plus l’arrivée des sommes en logement. C’est simple : qu’Ottawa paie sa part, qu’il arrête de s’ingérer et qu’il laisse Québec gérer les programmes qui permettront de loger convenablement notre monde!», conclut Martin Champoux.

Son parti a couché sur papier plusieurs solutions, notamment l’augmentation du financement dédié au logement social et communautaire, la réduction des taux d’intérêt pour la construction de logements sociaux et abordables pour les personnes à faible revenu et la redéfinition du terme «abordable» dans les programmes qui répond aux besoins des ménages et des différentes régions du Québec. (LT)

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