Coup de fouet à une salle qui promet

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Par Emmanuelle LeBlond
Coup de fouet à une salle qui promet
Annie Hamel et Kassandra Fréchette sont les propriétaires du Hangar. (Photo : Emmanuelle LeBlond)

COMMUNAUTÉ. Annie Hamel et Kassandra Fréchette voient grand. Mère et fille ont récemment acquis et métamorphosé une salle de réception à Saint-Cyrille-de-Wendover, qu’elles ont baptisé Le Hangar. Pour elles, c’est un rêve qui devient réalité.

Le Hangar est situé au cœur de la Municipalité de Saint-Cyrille-de-Wendover. La salle de réception se trouve juste en arrière d’une demeure sur la rue Saint-Louis. Au bout du chemin d’asphalte, les visiteurs découvrent un petit bâtiment rouge et blanc.

Annie Hamel et Kassandra Fréchette rêvent depuis longtemps d’un projet commun. (Photo: Emmanuelle LeBlond)

La magie d’Annie Hamel et de Kassandra Fréchette opère dès le pas de la porte franchi. Des guirlandes de lumières, des tables de style cabaret fabriquées avec des barils, des chaudières en guise de luminaire, des affiches rétro, de la tôle et du bois de grange qui recouvrent les murs : l’ambiance est à la fois conviviale et accueillante.

C’est le 26 janvier 2024 que les propriétaires ont mis la main sur ce petit trésor, marquant le début d’une aventure palpitante.

D’un côté, Annie Hamel est la directrice du cinéma Capitol; de l’autre, Kassandra Fréchette œuvre dans le domaine de la comptabilité. Elles ont uni leurs forces pour mettre sur pied Le Hangar.

«C’est un rêve qui se réalise. On cherche depuis plusieurs années un projet commun. On a déjà travaillé ensemble au cinéma, pendant douze ans. On s’entend tellement bien. On pense pareil. On travaille pareil. On est en train de faire le projet de notre vie», mentionne Kassandra Fréchette, âgée de 35 ans.

Le Hangar est une salle de réception située à Saint-Cyrille-de-Wendover. (Photo: Emmanuelle LeBlond)

C’était important pour les femmes d’affaires de conserver le bâtiment d’origine. La salle de réception détient un passé riche. «Les propriétaires de l’époque ont importé la structure de la Baie James. Ils voulaient en faire une boulangerie. Elle n’a jamais ouvert ses portes. Ils ont fait faillite avant. L’ancienne propriétaire l’a acheté. Ils ont fait une salle locative privée dans les années 1980. C’était à la disposition des familles pour faire des rassemblements», explique Kassandra Fréchette.

Celles qui sont passionnées par l’événementiel voulaient rafraîchir la salle de réception pour qu’elle soit à leur image. Sans contredit, il y avait du pain sur la planche.

Avec l’aide de leur entourage, Annie Hamel et Kassandra Fréchette ont mis la main à la pâte, sans compter les heures.

Par exemple, les murs des toilettes ont été recouverts de papiers journaux datant de 1960 à 1971. «On a passé des soirées entières à découper les articles et les annonces. On a fixé ça avec de la colle LePage et on a mis du vernis. Les vanités sont des barils d’huile avec des robinets qu’on a fabriqués.»

On y retrouve une scène. (Photo: Emmanuelle LeBlond)

Les gens de la communauté ont d’ailleurs prêté main forte, apportant des objets originaux pour décorer Le Hangar. «Tout le monde a mis du sien. Quand les gens viennent ici, ils se sentent comme chez eux», soutient Kassandra Fréchette.

Et chaque item raconte une histoire, dont le piano qui trône juste à côté de la scène. «Il appartenait à la fille du comédien Henri Chassé. C’est Kassandra qui l’a acquis. Elle jouait du piano pour endormir ses enfants. Les enfants ont grandi et il manquait un peu de place. Elle l’a donné à une connaissance. Elle l’a repris plusieurs années plus tard pour Le Hangar», raconte Annie Hamel, qui est nouvellement résidente de Saint-Cyrille-de-Wendover.

Avec un tel projet, les femmes d’affaires souhaitent «amener de la vie dans le village». «On veut aussi toucher des sphères qui n’étaient pas nécessairement exploitées. On est en pourparlers avec des promoteurs pour organiser des événements et des spectacles. Ils pourraient se produire ici.»

Dans tous les cas, les deux complices entrevoient l’avenir d’un bon œil. La demande est là. «La salle roulait déjà et elle roule encore très bien», souligne Kassandra Fréchette, en précisant que plusieurs activités s’y tiennent comme des cours de dressage canin, de danse en ligne et de percussions brésiliennes, en plus des réceptions.

L’inauguration du Hangar est prévue dans les prochains jours. Notons que le projet représente un investissement approximatif de 350 000 $.

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