Les travailleurs syndiqués de Planchers Mercier sont en grève

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Par Emmanuelle LeBlond
Les travailleurs syndiqués de Planchers Mercier sont en grève
Une vingtaine de manifestants étaient sur la ligne de piquetage, mardi matin. (Photo : Ghyslain Bergeron)

MOBILISATION. Les travailleurs syndiqués de l’entreprise Planchers Mercier sont en grève générale illimitée.

Mardi matin, une vingtaine de manifestants étaient sur la ligne de piquetage, devant l’usine de la rue Rocheleau à Drummondville. Sans convention collective depuis le 23 novembre dernier, ils sont plus motivés que jamais à conclure une entente avec leur employeur.

«On veut régler. C’est notre but. On va continuer ce qu’on fait là. On va faire de la musique. On va faire du bruit», a soutenu le président du syndicat, Richard Chauvette.

En guise de moyen de pression, les manifestants ont bloqué pendant un certain temps l’accès au stationnement à un camion chargé de bois.

L’objectif est de causer un ralentissement. «On ne nuit pas à la circulation. On ne veut pas faire de bouchon. S’il y a du trafic, on les laisse passer. C’est sécuritaire», a mentionné Richard Chauvette.

Ce dernier précise qu’il y a un total de 69 travailleurs syndiqués à l’usine de Drummondville. La grève a été déclenchée lundi matin.

«Ma pancarte est pourrie, mon salaire aussi», «Assez, c’est assez», «So so so solidarité», «C’est notre travail qui crée les richesses, augmentez les salaires» : voici ce qu’on pouvait lire sur les pancartes des travailleurs.

L’augmentation de salaire et les congés sociaux représentent les chevaux de bataille des syndiqués. «Les gens ont toujours eu des petits montants à chaque convention. Cette fois-ci, ils veulent avoir des avancées concrètes», a souligné le président du syndicat.

Jusqu’à présent, les rencontres n’ont pas donné de résultats concluants. Selon Richard Chauvette, la partie patronale demeure fermée aux négociations. «On a du travail à faire, mais on reste confiant», a-t-il indiqué, en ajoutant que la médiation fait partie des options envisagées.

Le «cœur de l’usine» est actuellement en arrêt à Drummondville, fait savoir Richard Chauvette. Les opérations reprendront s’il y a un règlement.

De son côté, l’employeur se dit ouvert au dialogue et à la négociation. «Nous continuerons à travailler en ce sens pour résoudre les problématiques soulevées par nos employés et arriver à un accord. Nous restons engagés à garantir le bien-être de tous nos employés tout en assurant la pérennité de Planchers Mercier», a mentionné Geneviève Mailhot, directrice des ressources humaines de l’entreprise, par voie de communiqué.

Fondée en 1980, Planchers Mercier compte parmi les plus importants fabricants de planchers de bois en Amérique du Nord. Reconnues par l’industrie comme étant l’original du plancher de bois préverni, ses usines de Montmagny et de Drummondville regroupent près de 250 spécialistes.

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