CULTURE. Du haut de ses 17 ans, Louis-Simon Dumont baigne dans la musique d’Harmonium. Le jeune artiste s’est lancé dans un projet d’envergure, celui d’organiser un spectacle pour célébrer le cinquantième anniversaire du premier album du groupe québécois.
Celui qui est originaire de Cap-Saint-Ignace a toujours eu un intérêt pour la musique. Son père lui a fait découvrir toutes sortes de groupes, dès un jeune âge. Rapidement, Louis-Simon Dumont a appris à jouer différents instruments, dont la batterie et la guitare.
C’est à l’âge de 12 ans qu’il s’est davantage intéressé à l’univers musical d’Harmonium. «Je me souviens que la première pièce que j’ai découverte du groupe est Aujourd’hui, je dis bonjour à la vie. C’est la troisième chanson du premier album. Je dirais que c’est la pièce qui me représente le plus.»
Un nouveau monde s’est ouvert à lui. «Quand tu entres dans l’univers d’Harmonium, c’est comme si tu commences une aventure. Au début, il y avait trois musiciens. Ensuite, ils étaient cinq. Plus tard, c’était sept. Il y a une évolution avec le nombre de musiciens et aussi avec la construction de la musique», mentionne-t-il.
Il y a deux ans, Louis-Simon Dumont a décidé d’approfondir ses recherches afin d’étoffer ses connaissances en lien avec l’histoire du groupe. Entre autres, il a lu la biographie de Serge Fiori, un des membres fondateurs, publiée en 2013. Le jeune homme a ensuite consulté les archives.
Louis-Simon Dumont a d’ailleurs découvert qu’Harmonium a été de passage au Manoir Drummond les 18 et 19 avril 1974, un an avant la sortie de leur deuxième album.
Ce dernier a mis la main sur des documents assez rare. «J’ai commencé à avoir des contacts avec des gens qui avaient des archives vidéo et audio des concerts. J’écoutais ça. Les versions n’étaient pas pareilles. C’est une tout autre magie.»
Sans contredit, la rencontre avec Serge Fiori a été marquante pour lui. Le septuagénaire a participé à un spectacle à la place D’Youville à Québec, l’été dernier. «Les peuples autochtones ont repris Un musicien parmi tant d’autres. La chanson a été traduite en 11 langues autochtones différentes. Cette journée-là, il s’est passé un miracle. Serge Fiori est venu sur la scène», raconte-t-il.
Ce jour-là, Louis-Simon Dumont a eu la chance de discuter avec son idole. Ce dernier lui a entre autres demandé l’autorisation de faire un événement avec la musique d’Harmonium. Serge Fiori a donné son feu vert.
Une soirée festive
Celui qui étudie en musique au Cégep de Drummondville planche depuis cinq mois sur le spectacle. Il prépare une grande fête pour souligner les 50 ans du premier opus d’Harmonium.
Il s’agit de la première fois que Louis-Simon Dumont organise un événement de cette taille. Rien n’a été laissé au hasard. Les spectateurs peuvent s’attendre à vivre une expérience unique.
«On fait toutes les chansons du premier album, incluant des pièces inédites. On présente certaines versions différentes que celle en studio. On réserve des surprises. Il va se passer quelque chose de spécial avec la pièce Pour un instant. Ça va remémorer des souvenirs à des gens», soutient-il.
Louis-Simon Dumont sera accompagné de plusieurs musiciens sur la scène. Une attention particulière a été portée à la mise en scène.
Le spectacle se tiendra à la salle George D’Or du Cégep de Drummondville, le 22 février à 20 h. Il est possible d’acheter des billets en ligne ou à la porte.
Rappelons que le premier album d’Harmonium a été lancé en 1974. Plusieurs chansons sont devenues de grands succès.
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