Drummondville en lice pour accueillir Flying Whales

Drummondville en lice pour accueillir Flying Whales
Flying Whales pourrait s'installer à Drummondville. (Photo : tirée du site web de Flying Whales)

AFFAIRES. L’entreprise française Flying Whales, spécialisée dans la conception de ballons dirigeables, a retenu Drummondville, Trois-Rivières et Sherbrooke comme potentiels sites où construire une usine, selon des informations Journal de Montréal et reprises par Radio-Canada Info.

Le PDG de Flying Whales Québec, Arnaud Thioulouse, a confirmé au quotidien montréalais que les trois sites mentionnés sont les meilleurs par rapport aux critères de l’entreprise. Bien que la superficie nécessaire à un tel projet ne soit pas précisée, la première usine qui doit être construite en France le sera sur un terrain totalisant 75 hectares.

Toujours selon le Journal de Montréal, Flying Whales prévoit annoncer son choix d’emplacement avant la fin de l’année afin de lancer la planification des travaux de construction. L’entreprise souhaite amorcer la production de dirigeables au Québec dès 2027. Les installations de l’entreprise devraient comprendre une usine de fabrication de pièces, des hangars où seront assemblés les dirigeables et une aire de décollage de plus de 200 mètres de diamètre, qui représente la longueur des appareils.

Les dirigeables de Flying Whales peuvent transporter une charge utile de 60 tonnes et voler à une vitesse maximale de 100 kilomètres par heure. Ils pourraient servir à livrer du matériel ou des denrées vers des zones isolées comme le Nord-du-Québec.

Lors de la séance du conseil municipal, lundi soir, une citoyenne a questionné la mairesse Stéphanie Lacoste quant à la localisation de la future usine. «Comme plein d’autres projets économiques, la Société de développement économique de Drummondville (SDED) rencontre les promoteurs. On se fait présenter les projets. On pose des questions. Ils retournent faire leurs devoirs. C’est comme ça que les discussions se font», a mentionné celle qui est également la présidente de la SDED.

Pour le moment, il s’agit d’un «projet embryonnaire», a-t-elle dit. «Avant de trouver une adresse, on va s’assurer de bien comprendre le projet.»

(Avec la collaboration d’Emmanuelle LeBlond)

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