POLITIQUE. Les pertes d’appuis populaires à la Coalition avenir Québec (CAQ) de cet automne n’inquiètent pas outre mesure les deux députés de la région. Ils croient que leur parti réussira à traverser cette tempête.
Selon le député de Drummond–Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, les sondages font partie du jeu politique. Cependant, il admet que le «timing» de l’annonce de certaines décisions n’a pas été idéal.
«Il y a eu de mauvais pas qui ont été faits; tout le monde le reconnaît. Parfois, il faut prendre des décisions qui sont moins populaires. On veut tous payer moins d’impôts et en avoir plus, mais le pays des merveilles n’existe pas. Il faut passer à travers les périodes plus difficiles», a exposé M. Schneeberger.
Le député cite en exemple l’annonce de la venue des Kings de Los Angeles à Québec, pour laquelle l’équipe de hockey reçoit un soutien financier de 5 à 7 M$. Survenue durant les négociations avec les employés de la fonction publique, cette annonce a créé la polémique.
«Tout ce que tu fais lors de négociations est multiplié par 100. La réalité est que nous avons un aréna à Québec qui a coûté des centaines de millions aux contribuables en pensant qu’il y aurait une équipe de hockey. Maintenant, il n’y a pas d’équipe et il faut encore payer le bâtiment. Il coûte plus que 5 millions par année aux contribuables. C’est la réalité et il faut faire avec. C’est un peu la même situation avec le Stade olympique», a comparé Sébastien Schneeberger.
De son côté, André Lamontagne, dans Johnson, voit le tout comme un cycle normal de ressentir des hauts et des bas en politique. Il soutient que la CAQ s’est fixé des objectifs qui demeurent.
«Je regarde de façon générale tous les grands chantiers que nous avons, comme la filière batterie et le plan Dubé en santé avec le projet de loi 15. Selon moi, ce qui s’est passé avec le hockey à Québec est comme du bruit par rapport à ce que l’on fait tous les jours. À cela, on ajoute les circonstances des négociations, qui est un processus difficile et usant. Dans l’espace public, ça a été un automne plus difficile pour notre gouvernement. Dans mon ministère, cette situation ne nous a pas ralentis dans l’atteinte de nos priorités et objectifs», a défendu M. Lamontagne.
Selon les projections du site Qc125, le 31 janvier, le Parti québécois mènerait les intentions de vote avec 32 % tandis que la CAQ se retrouverait en deuxième position avec 22 % des appuis.
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