Mackinaw reçoit une aide de 50 000 $ pour ses 50 ans

Mackinaw reçoit une aide de 50 000 $ pour ses 50 ans
Sébastien Schneeberger, député de Drummond-Bois-Francs, Arpad-Xavier Cosz, codirecteur général et artistique de Mackinaw, Mathieu Duguay, coordonnateur du costumier, Charles Labrèche, coordonnateur de projets, Nicolas Massé président de Mackinaw, et André Lamontagne, député de Johnson. (Photo : Gracieuseté)

CULTURE. Le ministère de la Culture et des Communications accorde 50 000 $ pour le 50e anniversaire de la Compagnie de danse traditionnelle Mackinaw de Drummondville.

C’est le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, ministre responsable de la région du Centre-du-Québec et député de Johnson, André Lamontagne, et le député de Drummond-Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, au nom du ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, Mathieu Lacombe, qui en ont fait l’annonce.

L’octroi de cette somme vise à accroître le nombre de gestes de commémoration pour que les citoyens du Québec aient l’occasion de participer en 2024 à des commémorations d’intérêt national, régional ou local et de se souvenir collectivement des personnages, événements et lieux qui ont marqué l’histoire du Québec.

«Mackinaw participe à la transmission et la célébration de notre patrimoine vivant depuis 50 ans. Il est important de soutenir les initiatives qui protègent nos traditions. Notre région a de la chance de pouvoir compter sur une troupe de renommée internationale. Je vous encourage à découvrir notre passé par la danse grâce à leurs évènements prévus tout au long de l’année», invite le député André Lamontagne.

«C’est avec un grand plaisir que je souligne le 50e anniversaire de cette troupe qui a toujours su donner une belle vitrine à la ville de Drummondville. De promouvoir la culture québécoise avec ses danses traditionnelles, mais surtout de nous faire vivre le sens du rythme, et de faire persévérer les plaisirs de la danse en nous faisant revivre les belles soirées de l’époque», comment Sébastien Schneeberger, député de Drummond-Bois-Francs.

Les festivités débuteront avec Porter la fibre présenté à la salle Canimex du Complexe Swift, le samedi 3 février.

La Nuit blanche, une veillée de danse traditionnelle québécoise, invitera le public à danser le 16 mars. La soirée Retrouvailles réunira les artistes et artisans qui ont façonné l’organisation depuis 1974 à la Maison des arts Desjardins Drummondville, le 18 mai. Une activité thématique et nostalgique destinée au grand public aura lieu le 13 juillet, au Parc woodyatt. Finalement, l’année se conclura avec le Gala hommage à Mackinaw, un grand spectacle de clôture le 9 novembre, également à la Maison des arts.

«En imaginant notre 50e, nous voulions rejoindre le plus de gens possible – tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué au succès de Mackinaw depuis 1974 : les artistes et artisans de Mackinaw – danseurs, danseuses, musiciens, choristes, couturières,  les porteurs et porteuses de traditions qui forment l’ADN de Mackinaw; la population drummondvilloise que nous avons le plaisir de divertir et de côtoyer; les amateurs de danse traditionnelle et sans oublier nos bénévoles dévoués, toujours au rendez-vous. Profitons de cet engouement pour les festivités du 50e pour poursuivre notre mission», affirme Nicolas Massé, président de Mackinaw.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la deuxième édition de l’appel de projets pour le soutien aux initiatives de commémoration, à la suite duquel 31 projets au total ont été sélectionnés. Les moyens commémoratifs choisis sont tout aussi variés que les personnages, événements, lieux et bâtiments qu’ils commémorent.

L’appel de projets constitue la mesure 1 et s’inscrit dans l’axe 1 (Engagement des milieux) de Je me souviens : stratégie québécoise de commémoration, rendue publique en juin 2022.

«Les sommes annoncées aujourd’hui en commémoration témoignent de la grande importance qu’accorde le gouvernement du Québec à la transmission de notre histoire et de nos cultures. Les gestes de commémoration posés par les communautés, de Trois-Rivières à Kitcisakik en passant par Rouyn-Noranda, ont un rôle important à jouer dans le rayonnement et la transmission de l’histoire du Québec, ainsi que dans l’entretien de la mémoire et le sentiment d’appartenance à une collectivité», indique Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications. (CGM)

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