MUNICIPAL. Un pas de plus vient d’être franchi dans le projet d’aménagement d’un parc industriel dans le secteur Saint-Charles-de-Drummond, en bordure de l’autoroute 20.
Des études environnementale et géotechnique seront réalisées par le Groupe GEOS Drummondville au montant de 72 333,65 $. Le contrat de services professionnels a été octroyé par les élus lors de la séance du conseil municipal, lundi soir.
«Ce sont des études pour connaître la capacité portante et la nature des sols. C’est pour s’assurer qu’ils ne sont pas contaminés. C’est important d’avoir ces informations pour concevoir les infrastructures et faire les rues», a informé le directeur général de la Ville, Francis Adam.
Drummondville attend toujours les permis octroyés par le ministère de l’Environnement, qui doit étudier le site du futur parc industriel de Saint-Charles en raison de la présence de milieux humides et hydriques. «On a déposé la demande au courant de l’année 2022», a mentionné M. Adam.
Lorsque le ministère de l’Environnement donnera son feu vert, l’appareil municipal pourra passer à la prochaine étape, soit «lancer les travaux et faire les appels d’offres.»
La Ville souhaite aménager des terrains dans le secteur Saint-Charles, soit le long du boulevard Foucault, entre l’autoroute 20 et les installations de Sintra. La superficie du futur parc industriel sera d’environ trois millions de pieds carrés, dont deux millions seront disponibles pour accueillir de nouvelles entreprises.
Rappelons que l’appareil municipal veut notamment prioriser des entreprises qui seront complémentaires à celles qui sont déjà implantées dans la région.
«On veut que ce soient des industries qui vont être en soutien aux entreprises qui sont déjà sur le territoire pour pouvoir promouvoir l’économie circulaire et aller chercher des industries qui vont être plus numériques et robotisées. On a sur le territoire le CNIMI. Donc c’est vraiment cette vision du manufacturier 4.0 qu’on veut», avait indiqué la mairesse Stéphanie Lacoste, lors d’une entrevue avec L’Express en février 2022.
L’objectif est d’implanter un parc industriel qui respecte les principes de développement durable. Les entreprises seront invitées à intégrer des pratiques d’affaires responsables. De plus, la préservation de la biodiversité et des milieux naturels constitue un volet important de l’aménagement de ce type de zone industrielle.
La Ville souhaite créer de véritables milieux de vie, où il est agréable de travailler. «Les écoparcs contribueront à un cadre de travail plus humain, argument avantageux pour l’attraction et surtout, la rétention de la main-d’œuvre. Par exemple, lors des pauses, les employés vont pouvoir faire une promenade au bord d’un plan d’eau protégé, mais aménagé», avait fait savoir Mme Lacoste en février dernier.
L’appareil municipal a la ferme intention de financer à 100 % ce parc par la vente de terrains.
Notons que la Ville a effectué des procédures d’expropriation dans le but d’acquérir quatre lots.
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