ACTIVITÉ. Un père et son fils n’oublieront jamais leur sortie de pêche du 6 octobre sur la rivière Saint-François de Drummondville, alors qu’ils ont récolté le gros lot.
Pêchant avec son enfant depuis qu’il est tout petit, le paternel et son jeune de 10 ans originaires de Boisbriand ne pouvaient être plus fiers de leur journée. Un total de vingt achigans, cinq dorés, une perchaude et un brochet ont mordu à l’hameçon de Patrick Théorêt et de son fils Samuel. Une expérience unique qui s’est déroulée sur quelques heures pour la famille qui déménagera prochainement à Drummondville.
«La rivière est plus poissonneuse que jamais. Ça fait 10 ans que je pêche sur cette rivière et je n’avais jamais eu d’aussi bonnes prises. Je ne savais même pas qu’il y avait ces poissons dans cette partie de la rivière. C’est bon signe de sa santé», se réjouit M. Théorêt, qui avait un bateau bien spécial pour la pêche : celui de son père reçu en héritage.
Malgré les énormes prises, la plus grande fierté de Patrick Théorêt reste la patience et l’accomplissement de son fils après avoir pêché un brochet de 108 centimètres et d’environ 13 livres. «La patience de mon gars à pêcher à travers ces années et à ne jamais se décourager, c’est incroyable. Il était fier! J’étais plus content pour lui que si c’était moi qui avais pêché ce poisson», raconte-t-il avec beaucoup d’enthousiasme. Ce dernier affirme que le record du Canada concernant la prise d’un brochet est d’environ 150 centimètres, datant de 2004.
Sa femme, Marie-Pierre McKenzie, qui n’était pas sur les lieux lors de cette journée, a vécu la folle réaction de son mari et de son fils via un appel vidéo. «Ils capotaient! C’était la pêche de leur vie. Ils pêchent beaucoup depuis longtemps et ont essayé plusieurs rivières et lacs, mais ici, c’était comme le jackpot. Il y avait un poisson après l’autre», lance celle qui a également de la famille à Drummondville.
«Mon fils était super excité! C’est un mordu de pêche et il était content d’avoir eu d’aussi gros poissons», poursuit-elle.
Concernant la pêche, la dame assure que tous les poissons ont ensuite été remis à l’eau, sauf un doré de 41 centimètres qui respectaient les règlementations. Il a donc servi de souper pour cette famille. Son mari ajoute que pour garder un poisson, il doit mesurer entre 37 et 53 centimètres.
Cette expérience inoubliable se transposera demain, alors que M. Théorêt et son fils ont l’intention de retourner sur la rivière, cette fois-ci en bas du barrage, alors que la dernière sortie était en haut de celui-ci.
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