Quand la danse ouvre les portes de l’imaginaire chez l’enfant

Photo de Emmanuelle LeBlond
Par Emmanuelle LeBlond
Quand la danse ouvre les portes de l’imaginaire chez l’enfant
Le spectacle Glitch fait un arrêt à la Maison des arts le 15 octobre. (Photo : gracieuseté)

THÉÂTRE. La compagnie de danse Bouge de là sera de passage à la Maison des arts de Drummondville avec Glitch, un spectacle de danse qui invite les enfants à ouvrir les portes de leur imaginaire.

C’est un souvenir d’enfance qui est à l’origine du spectacle, fait savoir l’idéatrice, la chorégraphe et la directrice artistique de Glitch, Hélène Langevin. «Quand j’étais petite, j’habitais à côté de ma grand-mère. J’allais souvent dans sa cave. Il y avait des coffres. Je trouvais des costumes, des robes et des chapeaux. Je me déguisais. Je me suis inspirée de cette anecdote pour le spectacle», raconte-t-elle.

Fantastique et surréaliste, Glitch plonge les spectateurs dans le mystérieux sous-sol d’un théâtre déserté. C’est en tout cas ce que croient les quatre intrépides en pénétrant dans cet univers qui s’apprête à les transformer. Ils feront rapidement la connaissance du laser, surnommé le «glitch», qui incarne le cinquième personnage.

La lumière apparaît et disparaît à sa guise, guidant les jeunes à la découverte de ce lieu interdit. «Le glitch fait des ruptures de ton. Il dirige le jeu. Le temps n’est pas pareil dans la lumière du laser. Il change le rythme musical. Les jeunes embarquent dans ce circuit», indique Hélène Langevin.

Au fil de la représentation, les comédiens découvriront le contenu de plusieurs coffres qui regorgent de costumes. «Il y a des caisses de tournées un peu partout et dans chacune d’entre elles, il y a quelque chose de spécial. Les costumes sont les prétextes à des chorégraphies.»

La danse est omniprésente. Le langage passe par le mouvement, mentionne Hélène Langevin. «Tout est dansé. Il n’y a presque pas de parole. On raconte l’histoire avec le corps.»

Glitch s’adresse à un public de 6 à 12 ans. Selon Hélène Langevin, la création pour les jeunes publics est essentielle. «La danse stimule l’imaginaire des enfants. C’est important de montrer aux enfants la créativité du geste, soutient-elle. Dans un spectacle de danse, le corps de l’enfant regarde le corps du danseur. C’est en symbiose. Si les danseurs bougent vite, les enfants vont bouger vite sur leurs bancs.»

Une activité gratuite est offerte avant et après le spectacle. Les parents et les enfants sont invités à s’initier à la danse en compagnie de l’équipe de la compagnie Bouge de là dans le hall de la Maison des arts, de 13 h 30 à 14 h 30. Après la représentation, les artistes rencontreront le public pour une courte période d’échange.

Soulignons que Glitch est présenté à la salle Léo-Paul-Therrien le 15 octobre à 15 h.

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