Le service d’urologie relancé à l’hôpital

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Par Cynthia Martel
Le service d’urologie relancé à l’hôpital
Deux urologues pratiquaient auparavant à l’hôpital Sainte-Croix. (Photo : Ghyslain Bergeron)

SANTÉ. Privés du service d’urologie depuis un peu plus d’un an, les usagers de l’hôpital Sainte-Croix pourront à nouveau consulter un urologue dès septembre.  

Cette nouvelle réjouit le Dr Guy Tétreault, médecin généraliste à la retraite, et un groupe de citoyens retraités qui militaient pour le retour de ce service.

«Ça insécurisait les gens de voir que depuis tout ce temps, il n’y avait pas d’urologue. On a formé un petit comité dans le but de réclamer le service et mettre un peu de pression. On avait donc demandé de rencontrer l’administration de l’hôpital. Hier, on a été convoqué à une rencontre et à notre grande surprise, on a eu cette bonne nouvelle qui répond à nos attentes», explique le Dr Tétreault qui a notamment œuvré à l’hôpital durant 25 ans.

Le comité était également formé des membres de l’Association, des retraités de la Ville, de l’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic, du Réseau Fadoq de même que du comité des usagers de l’hôpital.

Deux urologues pratiquaient auparavant à l’hôpital Sainte-Croix. Un a quitté pour la retraite; l’autre pour un autre motif. Depuis ces départs, les usagers étaient forcés de se rendre à Trois-Rivières ou Sherbrooke pour recevoir les soins appropriés.

«Il y a une grande portion de ces patients qui sont des aînés. C’était préoccupant pour eux de penser aller à l’extérieur pour se faire soigner. Un peu plus d’un an sans service, ç’a entraîné des déplacements énormes», souligne Dr Tétreault.

«L’urologie, c’est presqu’un service essentiel. Imaginez, c’est comme si du jour au lendemain, il n’y avait plus de gynécologue pour faire des accouchements. Ce serait dramatique jusqu’à un certain point!»

Selon le retraité, l’hôpital a fait des pieds et des mains pour trouver un urologue ces derniers mois. Mais ce spécialiste ne court pas les rues.

«Il y a quelques finissants à peine qui sortent des universités chaque année ce qui fait en sorte que tous les milieux de santé qui en cherchent se compétitionnent pour en avoir. Et c’est plus facile pour un hôpital qui a déjà ce spécialiste d’en recruter, car c’est plus attrayant pour le nouvel urologue de savoir qu’il partagera la tâche avec d’autres collègues», soulève-t-il.

Au dire de Dr Tétreault, l’hôpital a même poussé ses recherches plus loin en regardant du côté des urologues étrangers, mais en vain.

Actuellement, un seul sur une possibilité de quatre dessert toute la population du Centre-du-Québec.

«Selon ce qui est attribué par le ministère, il devrait y avoir deux urologues à Drummondville et autant à Victoriaville», indique-t-il.

L’urologue est le spécialiste de l’appareil urinaire ainsi que de l’appareil génital masculin. Il traite les cancers du rein, de la vessie, de la prostate et des testicules. Il prend également en charge les calculs urinaires, les problèmes reliés aux symptômes urinaires, aux organes génitaux masculins, à la dysfonction érectile et à l’infertilité masculine.

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