L’ingénieur Simon Houle coupable de bris de probation

CAROLINE LEPAGE
L’ingénieur Simon Houle coupable de bris de probation
Simon Houle. (Photo : Tirée de Facebook)

JUSTICE. L’ingénieur de Drummondville Simon Houle, qui a déjà été condamné pour avoir agressé sexuellement une étudiante lors d’une fête bien arrosée à Trois-Rivières, a plaidé coupable mercredi à un bris de probation pour s’en être pris à une Québécoise durant des vacances à Cuba.

Simon Houle a écopé de 75 h de travaux communautaires mercredi au palais de justice de Saint-Jérôme.

Selon la procureure de la Couronne, Caroline Lafleur, Simon Houle aurait pu être accusé d’agression sexuelle, mais comme l’événement s’est passé dans le Sud, les lois fédérales n’ont pas juridiction quand il s’agit d’un délit commis à l’extérieur du pays, rapporte le Journal de Montréal.

Cependant, comme la plainte de la victime a été déposée au Québec, des accusations de bris de probation ont pu être déposées.

Rappelons que Simon Houle a causé un tollé l’été dernier alors qu’il s’en était tiré sans casier judiciaire même s’il admettait avoir profité de l’état d’ébriété d’une étudiante en commettant un crime sexuel et en la photographiant nue.

Le juge Matthieu Poliquin, qui ne voulait pas nuire à sa carrière, avait tranché qu’il ne méritait pas de dossier criminel, mais lui avait imposé une probation. Parmi ses conditions à respecter, l’homme aujourd’hui âgé de 32 ans devait garder la paix et avoir une bonne conduite.

Non-respect de ses conditions

Peu de temps après ce verdict, Simon Houle avait séjourné à Cuba où il a empoigné les fesses d’une Québécoise en vacances. La femme ne s’était toutefois pas laissé faire et avait porté plainte à son retour au Québec.

Selon le quotidien montréalais, Houle aurait dit à la cour reconnaître les faits reprochés, lorsqu’il a comparu par visioconférence mercredi à partir de la prison de Roberval. L’accusé y est détenu depuis que la peine du juge Matthieu Poliquin a été renversée en janvier 2023 par la Cour d’appel, qui l’a envoyé purger 12 mois derrière les barreaux.

Simon Houle, qui travaillait comme ingénieur chez Canimex à Drummondville, a été congédié l’été dernier, puisque son employeur considérait que les gestes qu’il avait commis ne cadraient pas avec ses valeurs.

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