CULTURE. L’œuvre d’art public Nageoires au vent, du duo Fanny Mesnard et Isabelle Demers, a été installée à l’esplanade de la promenade Rivia, près du pont de la Traverse.
En hommage à la rivière Saint-François, à la promenade Rivia et à l’histoire de Drummondville, c’est avec un regard contemporain et original que cette proposition sculpturale célèbre la nature et la vie de ce secteur.
Nageoires au vent prend la forme d’un bouquet géant composé de folle-avoine et d’esturgeons jaunes. En son sommet haut de plus de cinq mètres, l’œuvre se déploie avec le mouvement circulaire des poissons qui entament une envolée, à l’abri des plantes géantes et bienveillantes. En plus d’être l’animal totem de la communauté abénaquise d’Odanak, située à quelques kilomètres plus au nord sur les rives, l’esturgeon jaune est également une espèce retrouvée dans la rivière Saint-François.
«L’aspect de la couleur était super important pour nous. Pour les folles-avoines, on cherchait une couleur douce, mais qui contrastait avec le lieu pour que l’œuvre soit visible l’hiver et l’été. On a arrêté notre choix sur le jaune. Les esturgeons sont en aluminium naturel. La lumière se reflète sur les poissons. Ils deviennent très brillants», explique Isabelle Demers.
Les artistes multidisciplinaires ont également participé à la réalisation de l’œuvre en façonnant les esturgeons.
Rappelons que Fanny Mesnard et Isabelle Demers sont les lauréates du concours d’art public pour le volet provincial, lancé par la Ville de Drummondville. Un comité de citoyens engagés ainsi qu’un jury ont procédé à la sélection du projet gagnant. Pas moins de 32 dossiers de candidatures ont été reçus à ce concours.
Le volet régional a été remporté par Simon Courchesne. L’œuvre Rives-Hier-On a été installée le 12 juillet à l’aire de repos adjacente à un belvédère de la promenade Rivia. Quelques jours plus tard, l’installation sculpturale a été retirée, à la suite d’un acte de vandalisme. D’après la Ville de Drummondville, l’œuvre sera de retour au printemps.