ÉVÉNEMENT. Alors que la 12e édition du Marché des fêtes Central pop vient de prendre fin, l’heure est au bilan pour l’organisatrice Claudine Brouillard. D’après ses observations, les acheteurs ont été au rendez-vous, malgré une baisse de l’achalandage.
«Les gens qui se sont déplacés au marché étaient vraiment intéressés par les produits. L’an passé, il n’y a pas eu de rassemblements dans les maisons pour Noël à cause de la pandémie. Cette année, les gens cherchaient des cadeaux d’hôtesse», indique-t-elle.
Claudine Brouillard soutient que plusieurs raisons peuvent expliquer la baisse de l’achalandage, dont les conditions météorologiques. «Central pop attire des visiteurs de partout. C’est l’un des marchés qui regroupe le plus grand nombre d’exposants au Québec, mentionne-t-elle. Le samedi matin, il y avait une file en avant du Centrexpo Cogeco. À partir de 15 h, c’était plus calme. Il y avait de la neige à l’extérieur.»
Mentionnons que l’événement s’est déroulé pendant la fin de semaine du 19 et 20 novembre. Les visiteurs ont eu la chance de renouer avec les artisans, sans restriction sanitaire. Ils ont pu rencontrer les exposants, tout en sentant, goûtant et touchant les produits.
En nouveauté, les enfants âgés de trois à dix ont eu la chance de participer à deux activités de création gratuites, en collaboration avec l’entreprise drummondvilloise Ludee. Claudine Brouillard est d’avis que l’initiative est à répéter. «Il y a plus d’une quarantaine d’enfants qui ont participé à l’atelier, lors de la journée de dimanche. Je n’ai eu que des commentaires positifs.»
La 12e édition de Central pop marquait le retour des tatoueurs. La sélection des artistes a été effectuée par Anthony Manseau, copropriétaire de Ö Berkail. Les visiteurs ont pu être tatoués par Charlo Darko, Acidtats, Billiepop art et Paper feather. Leurs services ont été populaires au courant de la fin de semaine.
«C’est quelque chose qu’on a toujours fait et qu’on était heureux de ramener. Les tatoueurs ont travaillé vraiment fort pendant l’événement. Ça n’a pas arrêté de la fin de semaine. La réponse du public a été au-delà de mes attentes. J’ai remarqué que la pratique du tatouage s’est démocratisée au fil des années. Ça gagne en popularité. L’année prochaine, on aimerait réserver un endroit plus grand pour les tatoueurs», souligne Claudine Brouillard. Cette dernière ajoute que les visiteurs avaient aussi accès à un service de tatouage temporaire au henné et la création d’un atébas.
Pour sa part, le copropriétaire de Ö Berkail William Grandmont tire un bilan positif de la fin de semaine. «On est ravi de notre expérience et on est chanceux d’avoir eu cette opportunité. On voulait voir s’il y allait avoir un engouement. Finalement, ça a été un succès pour nous. Une quarantaine de personnes se sont fait tatouer. Certains artistes avaient même une liste d’attente», remarque-t-il.
Dans tous les cas, Claudine Brouillard pense déjà à la prochaine édition. Par exemple, elle souhaite proposer des expériences aux visiteurs, comme des conférences en lien avec certains produits ou des rencontres avec les artisans. «Je veux que les gens se sentent plus près des entrepreneurs et qu’ils comprennent davantage ce qu’ils achètent.»
Questionnée à savoir si l’édition estivale de Central pop allait revenir, l’organisatrice affirme qu’elle est en train de consulter les exposants à ce sujet. «Le marché a changé depuis la pandémie. Les gens gèrent leur portefeuille différemment. Noël est une très bonne période pour les entreprises. Reste à voir si c’est pertinent en juin», conclut-elle.
