Mounirou Younoussa souhaite aider les Drummondvillois autrement

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Par Cassandre Baillargeon
Mounirou Younoussa souhaite aider les Drummondvillois autrement
Mounirou Younoussa est candidat libéral dans la circonscription de Johnson. (Photo : Ghyslain Bergeron)

(Note de la rédaction : À moins de deux semaines du scrutin, L’Express propose à ses lecteurs des portraits de chacun des principaux candidats qui aspirent à un siège à l’Assemblée nationale pour représenter leur circonscription, soit Drummond-Bois-Francs ou Johnson. La présentation se fait par ordre alphabétique de circonscription puis de parti.)

ÉLECTION. Du Bénin à Drummondville, en passant par le Congo, le Gabon et Sherbrooke, Mounirou Younoussa, candidat libéral dans Johnson, est un passionné d’aventure et de la relation d’aide.

Originaire du Bénin, M. Younoussa est arrivé au Québec en 1990. Il a d’abord posé ses valises à Sherbrooke afin de réaliser un baccalauréat en économie. «J’aime connaître les gens. À l’aube de la trentaine, j’avais décidé d’accumuler mon argent pour aller en France afin d’étudier et découvrir, mais j’ai finalement changé d’idée et j’ai opté pour le Canada», raconte Mounirou Younoussa.

L’homme aujourd’hui âgé de 64 ans rêvait de travailler dans le domaine de l’éducation lors de son arrivée dans la province. Celui qui a enseigné les mathématiques pendant quatre ans au Gabon n’en a pas eu l’opportunité puisqu’il devait obtenir un permis en retournant sur les bancs universitaires.

À l’heure actuelle, M. Younoussa ne regrette pas d’avoir mis un trait sur cette partie de sa vie. «Le travail que je fais actuellement est tout de même de la relation d’aide», indique celui qui a entre autres travaillé chez Accès Travail afin d’aider les nouveaux arrivants à s’intégrer à leur nouvelle réalité et qui est aujourd’hui au Carrefour jeunesse-emploi Drummond.

Une implication citoyenne

En s’établissant à Drummondville en 2003 avec sa femme, Mounirou Younoussa a commencé à  s’impliquer dans diverses organisations. Il a été pendant dix ans sur le Comité des citoyens de Saint-Joseph en tant que trésorier.

Durant quatre ans, il a également siégé au conseil d’administration du Regroupement interculturel de Drummondville, aujourd’hui appelé Intro Drummondville, toujours à titre de trésorier.

Pour lui, afin de s’intégrer et se faire connaître, il est important de s’impliquer. «C’est aussi bon d’être utile dans la communauté», ajoute-t-il avec un sourire.

Actif et rêveur

Mounirou Younoussa en est à ses premières élections comme candidat. (Photo: Ghyslain Bergeron)

Au cours des dernières années, le candidat de Johnson a aussi eu un impact auprès de ses collègues au travail. M. Younoussa a eu comme consigne médicale de garder son poids santé pour réduire sa haute pression. Il s’est mis à la marche avec un objectif d’activité physique d’une heure par jour. «J’ai embarqué mes collègues de travail avec moi pour aller marcher le midi ou durant les pauses», confie-t-il avec enthousiasme.

Au quotidien, le Drummondvillois d’adoption est aussi un rêveur. «Ce qui me guide chaque jour, c’est de rêver. J’aime rêver et atteindre mes objectifs. La plupart du temps, je réalise mes rêves. Des fois, je peux passer proche, mais j’aime rêver et être persévérant», souligne M. Younoussa.

Ce dernier nuance toutefois qu’il faut se mettre en action et mettre des efforts pour réussir.

20 ans avec le PLQ

Mounirou Younoussa a commencé à s’impliquer en politique au début des années 2000 lorsque Jean Charest a pris la tête du Parti libéral du Québec. «J’ai commencé en faisant du recrutement pour le parti et tranquillement, je suis devenu un membre actif», indique-t-il.

Cette année, c’est la présence de Dominique Anglade à la tête du parti qui l’a inspiré à se lancer et à rêver.

«Je me présente pour changer les choses, pour aider. Je veux une société québécoise inclusive où tout le monde a sa part et pour que le Québec reste une province de sécurité», conclut le candidat libéral dans Johnson.

Aux dernières élections provinciales, le 1er octobre 2018, le Parti libéral du Québec, représenté par le candidat François Vaes dans Johnson, avait convaincu 11,05 % des électeurs de voter pour lui. Le parti avait terminé la soirée en quatrième position, derrière le Parti québécois.

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