Un corridor scolaire ludique dans Saint-Joseph

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Par Cynthia Martel
Un corridor scolaire ludique dans Saint-Joseph
Le parcours est notamment composé de formes géométriques, animaux, monstres et balle de laine déroulée, en plus de fournir quelques indications. (Photo : Cynthia Giguère-Martel)

SÉCURITÉ. Un corridor scolaire ludique agrémente désormais des trottoirs du quartier Saint-Joseph, rendant ainsi les déplacements des élèves et des citoyens plus sécuritaires.

Formes géométriques, animaux, monstres, balle de laine déroulée. Le corridor a tout pour égayer la randonnée matinale vers l’école ou de fin de journée. Le tracé s’étend sur 900 mètres, de la rue Saint-Marcel, à partir de l’école Saint-Joseph, jusqu’à sur une portion de la rue Saint-Damien.

«L’idée était d’offrir une marche à la fois ludique et sécuritaire aux enfants. Il y a un grand nombre de marcheurs qui se rendent à l’école quotidiennement et en plus, il s’agit d’un quartier dynamique avec plusieurs centres d’intérêt autour de l’école, alors ça va faire bénéficier tous les citoyens», explique Anne-Elisabeth Benjamin, conseillère en relations publiques à la Ville de Drummondville.

Trois artistes ont contribué à l’élaboration visuelle. (Photo Cynthia Giguère-Martel)

Ce premier corridor scolaire ludique a mobilisé plusieurs personnes, à commencer par les artistes Félix Laflamme, Claude Desrosiers et Shad Labbé, lesquels ont élaboré l’aspect visuel et peint les trottoirs, évidemment. Comme il s’agit d’un projet de médiation culturelle, des enfants du quartier et des jeunes fréquentant des camps de jour y ont également participé. Ces derniers disposaient de pochoirs afin d’y ajouter leur touche colorée.

De plus, le chef de division mobilité, ouvrages d’art et éclairage au Service des travaux publics à la Ville de Drummondville, Clyde Crevier, a accompagné les acteurs du projet afin que les normes de sécurité routière soient respectées et que les dessins du parcours n’incitent pas les enfants à s’immobiliser sur le trottoir.

«Tous les projets soumis en lien avec les voies de circulation sollicitent l’expertise et les conseils des gens des travaux publics. M. Crevier a émis quelques conditions afin qu’il n’y ait aucune contrainte physique et que ce soit sécuritaire en tout point. Par exemple, on ne pouvait pas utiliser n’importe quelle peinture, car certaines sont glissantes. Il fallait prendre aussi en considération certains éléments de visibilité, dont les bandes de traverse piétonnière», détaille Mme Benjamin.

Le corridor scolaire ludique s’inscrit dans le cadre de la revitalisation urbaine intégrée (RUI) du quartier Saint-Joseph.

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