Variole simienne : moins de cinq cas dans la région

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Par Cynthia Martel
Variole simienne : moins de cinq cas dans la région
Dans la majorité des cas, la maladie se résout d'elle-même en deux à quatre semaines. (Photo : Deposit)

VARIOLE. Depuis la mi-mai, le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec a répertorié moins de cinq «cas probables» de variole simienne, ou variole du singe, sur son territoire.

«Comme très peu de personnes dans la région ont contracté la variole simienne et pour préserver l’aspect de confidentialité, nous ne pouvons déclarer le nombre exact de cas répertoriés. Nous ne préciserons pas également le ou les secteurs où nous dénotons la présence du virus dans la région», indique Philippe Lehoux, agent d’information au CIUSSS MCQ.

Un vaccin est actuellement offert, mais il est réservé aux personnes qui répondent à certains critères.

«Étant donné la transmission actuelle qui semble être par contact prolongé et le nombre limité de doses de vaccin, nous tentons d’être judicieux dans l’administration de ces doses en préexposition et en post-exposition», fait savoir M. Lehoux.

À Drummondville, la vaccination est offerte sur rendez-vous au CLSC de la rue Saint-Jean.

La variole simienne se transmet par des contacts étroits et prolongés avec des lésions cutanées, des muqueuses ou des sécrétions respiratoires d’une personne infectée. La période d’incubation est habituellement courte (5 à 7 jours), mais peut aller jusqu’à 21 jours.

En plus des lésions cutanées au niveau de la bouche et des organes génitaux, de la fièvre, des sueurs nocturnes, des maux de tête, des ganglions enflés ou des douleurs articulaires ou musculaires constituent d’autres symptômes rapportés. Pour le moment, aucun cas investigué n’a été sévèrement malade, selon la santé publique.

Dans la majorité des cas, la maladie se résout d’elle-même en deux à quatre semaines.

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