Des chiens accompagneront les victimes de violences sexuelle et conjugale au tribunal

Des chiens accompagneront les victimes de violences sexuelle et conjugale au tribunal

JUSTICE. Les personnes victimes de violence sexuelle et de violence conjugale peuvent désormais bénéficier de la présence réconfortante et sécurisante de chiens de soutien lors de leur passage au tribunal, par exemple lors de leur témoignage à la Cour, au palais de justice de Drummondville.

Le ministre de la Justice et procureur général du Québec, Simon Jolin-Barrette, lance aujourd’hui le nouveau programme-pilote de chiens de soutien et d’accompagnement, dans le cadre du tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale.

Ce nouveau service sera offert en collaboration avec le Réseau des CAVAC et la Fondation Mira, et fait partie des nombreuses actions mises en place dans le cadre du tribunal spécialisé afin d’offrir un meilleur soutien et un meilleur accompagnement aux personnes victimes durant leur parcours à travers le système de justice. En ce sens, ce programme-pilote de chiens d’assistance sera lancé dans les cinq premiers districts dans lesquels le tribunal spécialisé a été déployé en avril dernier, soit Drummond, mais aussi Québec, Beauharnois, Bedford et Saint-Maurice.

«Avec le tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale, nous nous assurons que les personnes victimes seront désormais au cœur du processus. La présence de chiens de soutien dans les palais de justice s’ajoutera aux nombreuses autres mesures mises en place et contribuera à favoriser ce sentiment de confiance et de sécurité. Il est primordial que les personnes victimes, lorsqu’elles font le choix courageux de dénoncer et de porter plainte, puissent se sentir soutenues, écoutées, accompagnées et surtout en sécurité tout au long de leur parcours à travers le système de justice», soutient par voie de communiqué Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice, procureur général du Québec et ministre de la Langue française

«La Fondation Mira observe depuis plus de 40 ans l’éventail immense des bienfaits des chiens sur sa clientèle. Ayant mis en place des projets-pilotes dans différents milieux policiers et centres spécialisés au Québec dans les dernières années, nous savons que les chiens ont un impact positif sur les personnes victimes. Ce projet-pilote avec le Réseau des CAVAC vient confirmer notre expertise et la certitude que les chiens peuvent faire une différence significative dans le parcours des victimes à travers le système de justice. La Fondation Mira est fière de pouvoir poser un geste concret sur le terrain pour leur venir en aide», exprime Nicolas St-Pierre, directeur général de la Fondation Mira. (CGM)

Partager cet article