Fini les piqûres à la Clinique dentaire Rose-Ellis

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Par Cynthia Martel
Fini les piqûres à la Clinique dentaire Rose-Ellis
Le Dr Jérôme Espirt fait une démonstration comment fonctionne le laser. (Photo : Ghyslain Bergeron)

AFFAIRES. La Clinique dentaire Rose-Ellis peut maintenant effectuer des soins sans anesthésie et sans inconfort avec sa nouvelle acquisition, un appareil laser encore très peu utilisé au Québec.  

En d’autres mots, cet outil permet notamment d’éliminer la carie et remodeler les gencives, et ce, sans piqûre.

«On peut réaliser différentes chirurgies, autant sur les tissus mous que durs. Par exemple, on peut enlever de l’os, réparer certains types de couronnes, faire de la dépigmentation, soigner les ulcères et réaliser une frénectomie. D’ailleurs, cette intervention fonctionne très bien sur les nourrissons», énumère le Dr Jérôme Espirt, propriétaire de la Clinique dentaire Rose-Ellis, anciennement Clinique dentaire familiale des Promenades Drummondville.

À ses dires, en plus de rendre son travail plus précis et efficace, cette technologie n’émet aucun bruit ni de vibration en bouche. L’intervention est surtout sans douleur étant donné que le laser lui-même crée une analgésie en projetant de l’eau et de l’air.

«La sensation que le patient peut avoir durant l’intervention, c’est un peu comme quand vous passez la tondeuse et que lorsque vous arrêtez de tondre, vous avez cette sensation d’engourdissement au niveau de la paume. Donc ce qui se passe sur la dent, c’est un peu ça combiné au froid, comme quand on mange une crème glacée. L’engourdissement est temporaire; il dure 20 minutes. Avec ça, on vient supprimer 90 % des cas de peur des aiguilles», explique-t-il, soulignant que ses clients sont ravis et plusieurs beaucoup moins anxieux.

Ainsi, le patient peut reprendre ses activités tout de suite après la chirurgie, dont manger.

Le dentiste Jérôme Espirt est propriétaire de la clinique depuis 2016. (Photo Ghyslain Bergeron)

Le Dr Jérôme Espirt n’y voit que des avantages à ce laser qu’il a découvert lors d’une conférence il y a environ trois ans.

«Je ne savais pas qu’on pouvait vaporiser des tissus durs. J’ai découvert le laser Solea lors d’une conférence à Aruba. Les premiers équipements sont sortis en 2013 aux États-Unis puis, ici, depuis trois ans. Il y a seulement une vingtaine de cliniques au Québec qui l’utilisent jusqu’à présent», indique-t-il, en signifiant qu’il est prêt à accompagner d’autres dentistes souhaitant faire l’acquisition de l’appareil.

Il poursuit : «Je n’ai pas acheté ce laser dans le but d’attirer plus de clients et de nous démarquer, mais davantage pour diversifier l’offre de services, améliorer notre travail et le confort des clients.»

Par ailleurs, une vague de nouveautés déferle sur la Clinique dentaire Rose-Ellis qui est maintenant située dans de nouveaux locaux plus vastes et au goût du jour.

«Nous passons maintenant de 4 à 8 salles d’examen. On a beaucoup plus d’espace et le décor est plus zen, on ne se sent pas chez le dentiste lorsqu’on arrive. Je suis bien heureux», expose le propriétaire depuis 2016 qui projette agrandir son équipe.

La salle d’attente de la nouvelle clinique. (Photo Ghyslain Bergeron)
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