ENFANCE. La nouvelle cour extérieure du CPE coopératif Les P’tites abeilles ne passe pas inaperçue avec ses imposants modules de jeux en bois. Elle s’est littéralement transformée en petit coin de paradis pour les 102 enfants qui le fréquentent.
La direction rêvait depuis déjà un bon moment d’offrir un espace de jeux plus attrayant, diversifié et moderne.
«La cour était très désuète, ça faisait plusieurs années qu’elle n’avait pas été revampée», fait savoir la directrice générale Annie Brouillard.
Le CPE a fait appel à Eskair pour cette transformation extrême, une entreprise drummondvilloise qui se spécialise dans la conception, la fabrication et l’installation d’équipements récréatifs extérieurs en bois de cèdre massif.
Sous le thème «Explorer par la nature», cette nouvelle aire de divertissement favorise le développement global de l’enfant et laisse davantage place à son imaginaire.
«On veut que les enfants puissent chercher, découvrir, jouer à des jeux de rôle, etc.», indique Mme Brouillard.
À l’entrée de la cour, des jeux d’eau ont été aménagés. Juste à côté, on y retrouve un tableau aimanté où les enfants pourront développer leur sens de l’observation et leur mémoire avec un jeu de cherche et trouve. Non loin de là , les tout-petits pourront choisir entre dessiner au tableau, construire des châteaux avec de gros blocs ou encore donner un spectacle sur la coquette scène de bois.
Sur le côté longeant la rue Lindsay, on y aperçoit un immense carré de sable et une piste de course pour les vélos et trotteurs. Non loin de là , un joli xylophone est installé pour quiconque voudrait mettre un peu d’ambiance.
La pièce de résistance est sans contredit le parcours d’agilité menant vers le module de jeux qui était déjà existant.
Soulignons également qu’entre les deux pavillons de l’installation, se trouve une surface multisports gazonnée.
Nul besoin de dire que des heures de pur plaisir attendent les tout-petits.
Le coût de ce projet est de l’ordre de 150 000 $. Une deuxième phase est prévue.
«En façade de l’installation de la rue Lindsay, on souhaite y aménager un potager», laisse entendre Annie Brouillard, pleinement satisfaite de la nouvelle cour qui fera certainement l’envie de plusieurs.