Guyaume Larocque fait son propre chemin

Guyaume Larocque fait son propre chemin
Guyaume Larocque a décroché le titre de recrue par excellence à l’Autodrome du Bas-Saint-Laurent. (Photo : gracieuseté)

STOCK-CAR. Âgé d’à peine 20 ans, Guyaume Larocque fait déjà sa marque dans le monde des courses de stock-car sur terre battue. Le jeune pilote de Drummondville continue de viser haut.

L’an dernier, à sa première saison complète dans la catégorie Sportsman, Guyaume Larocque a décroché le titre de recrue par excellence à l’Autodrome du Bas-Saint-Laurent. Cette année, le membre l’équipe Samson Racing vise rien de moins de moins que le titre de champion dans cette classe.

«La base d’un champion, c’est d’avoir une constance irréprochable. Pour gagner un championnat, tu ne peux pas te permettre d’avoir trop d’accidents ou de malchances. Tu dois être régulier et obtenir de bons résultats chaque semaine. C’est la clé du succès», explique Guyaume Larocque.

Passionné de courses depuis l’âge de trois ans, à l’époque où son père l’amenait à l’Autodrome Drummond, Guyaume Larocque a fait ses débuts en karting dès l’âge de cinq ans. À l’âge de 13 ans, il a commencé à travailler au sein de l’équipe de courses de Sébastien Gougeon, puis celle de Yan Bussière, qui est devenu son mentor.

Guyaume Larocque. (Photo gracieuseté)

«De Sébastien, j’ai appris son humilité. C’est un gars qui est toujours resté très humble malgré ses succès. C’est resté gravé en moi. J’ai voulu prendre exemple de ça. Quant à Yan, j’aime l’attention qu’il porte aux petits détails et son sens de la compétition. J’ai hérité de la même mentalité. Il m’a donné une certaine base que j’ai ensuite adaptée à ma conduite», raconte Guyaume Larocque.

Entre les courses de karting et les épreuves de stock-car, Guyaume Larocque a rapidement fait son choix. Le jeune homme a fait ses débuts au volant d’une voiture Mini-Mod.

«La conduite est différente. Le feeling n’est pas pareil du tout! L’asphalte, c’est vraiment une course de patience où tu dois attendre que ton adversaire fasse une erreur. Il n’y a pratiquement qu’une seule ligne de course rapide. Sur la terre battue, tu peux toujours trouver des façons de dépasser et de compétitionner, peu importe la condition de la piste. Tu as plus le droit à l’erreur.»

«Ne jamais lâcher»

Aujourd’hui, Guyaume Larocque se décrit comme un pilote très minutieux dans la préparation de sa voiture.

«Je veux que tout soit parfait pour me donner le plus de chances de réussite possible. Je suis aussi un gars qui analyse tout le temps, que ce soit sur la piste ou en dehors. J’observe ce que les meilleurs pilotes font pour essayer de suivre leurs traces, tout en faisant mon propre chemin», élabore le Drummondvillois.

«Je suis un pilote patient, mais qui fonce quand c’est le temps, ajoute-t-il. Je suis aussi reconnu pour être respectueux sur la piste.»

Non sans fierté, Guyaume Larocque fait remarquer qu’il a fait sa place dans le milieu des courses par ses propres moyens.

«Mes parents m’encouragent, mais ils ne déboursent pas un rond. Chaque année, je travaille fort pour trouver de précieux commanditaires afin de poursuivre ma carrière. Ensuite, je saisis les opportunités devant moi. Le message que je veux lancer aux jeunes, peu importe le domaine qui les passionne, c’est de se fixer un but et de travailler fort pour l’atteindre. Il ne faut jamais lâcher. À un moment donné, tu vas y arriver.»

Guyaume Larocque. (Photo : Éric Pivin)

L’an dernier, Guyaume Larocque a joint l’équipe Samson Racing, propriété de l’homme d’affaires drummondvillois George Samson. Rapidement, le pilote de la voiture numéro 15L a attiré l’attention à l’Autodrome du Bas-Saint-Laurent en décrochant deux victoires, une deuxième position ainsi que deux troisièmes places.

«C’est une équipe gagnante. Je savais qu’avec eux, ça allait débloquer», affirme le jeune pilote, qui s’attend à rivaliser avec des adversaires de la trempe de Michel Chicoine, Stéphane Fillion et André Patry alors que le champion en titre Vincent Berthiaume évoluera désormais en classe Modifiés.

En plus de compétitionner de façon régulière à Saint-Eugène-de-Ladrière, près de Rimouski, Guyaume Larocque sera en action à quelques reprises à Drummondville cette saison. Le jeune pilote espère également participer au Grand Prix de Trois-Rivières ainsi qu’au fameux Super dirt Week à Oswego, dans l’État de New York.

D’ici quelques années, Guyaume Larocque vise de faire le saut en Modifiés. Le jeune homme ne veut toutefois pas sauter d’étapes.

«Je ne suis pas prêt tout de suite. Je pourrais le faire, mais je ne serais pas compétitif. Je veux vraiment prendre de l’expérience pour être prêt quand ça va arriver», conclut le jeune passionné.

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