Une analyse pour la requalification du site des pères Montfortains

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Par Marilyne Demers
Une analyse pour la requalification du site des pères Montfortains
La Ville souhaite requalifier le site des pères Montfortains. (Photo : Archives - Ghyslain Bergeron)

MUNICIPAL. La Ville de Drummondville mène actuellement une analyse en marge de la requalification du site des pères Montfortains, dans le secteur Saint-Charles.

«On a donné le mandat pour avoir une analyse du terrain, mais aussi du secteur dans son entièreté pour avoir une idée de ce qu’on pourrait y implanter pour avoir une plus-value du site des pères Montfortains, toujours dans l’idée de développer le pôle universitaire», indique la mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste.

«C’est un peu comme on avait fait avec Fortissimo, mais le processus est plus petit parce que ce n’est pas le même nombre de pieds carrés. C’est de réfléchir à qu’est-ce qui pourrait s’implanter et qui viendrait en appui avec notre volonté de développer entre autres l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)», ajoute-t-elle.

La coopérative de travail L’Enclume a été mandatée au montant d’environ 24 000 $ pour réaliser cette étude. Un rapport sera présenté ce printemps.

«À ce moment-là, s’il y a des projets qui font du sens par rapport à la vision qui va être développée, assurément qu’on va les regarder avec intérêt», mentionne la mairesse.

Rappelons que le projet de reconversion de Novellis de 100 M$, visant la transformation de l’ancien couvent en logements pour étudiants et travailleurs étrangers, a été mis sur la glace l’an dernier. Celui-ci prévoyait la démolition du bâtiment érigé en 1951, dont la présence d’amiante a été détectée, pour faire place à un immeuble de cinq à six étages comprenant notamment des studios.

D’autres promoteurs s’étaient montrés intéressés à présenter un projet à la Ville. «Un des joueurs est venu me rencontrer dernièrement pour expliquer sa vision. On lui a expliqué où on en était rendu et il semblait très satisfait de notre volonté de créer une vision. Une fois qu’on va avoir décidé ce qu’on veut qui s’installe pour développer le monde universitaire, les gens vont être heureux de venir nous présenter des projets. On va avoir une vision claire de ce qu’on veut», soutient Stéphanie Lacoste.

Par ailleurs, le CPE Plumeau-Soleil aménagera sa troisième installation sur une portion non construite du site des pères Montfortains, à proximité du campus de l’UQTR. La Ville a donné le feu vert l’an dernier, alors que le CPE Plumeau-Soleil s’est vu octroyer 62 places subventionnées, dont 10 places pour poupons.

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