Le Cégep de Drummondville attend le feu vert pour son agrandissement

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Par Emmanuelle LeBlond
Le Cégep de Drummondville attend le feu vert pour son agrandissement
Le Cégep de Drummondville. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ÉDUCATION. Le Cégep de Drummondville attend le feu vert du ministère de l’Enseignement supérieur pour aller de l’avant avec son projet d’agrandissement.  

Alors que le ministère de l’Enseignement supérieur a reconnu que le Cégep de Drummondville a un déficit d’espace, l’institution collégiale est passée à l’action en réalisant avec l’aide d’architectes et d’ingénieurs un plan fonctionnel et technique.

«On est encore à une étape préliminaire. Avec le plan, on veut répondre aux questions suivantes : à quel emplacement on le fait? Qu’est-ce qui va avoir dedans? Est-ce qu’il y a des défis reliés à la construction? Il y a une équipe qui travaille en fonction des résultats de notre sondage. Il y a un comité institutionnel qui regroupe d’employés et d’étudiants. Ils travaillent, élaborent et proposent des avenues», assure le directeur général du cégep Pierre Leblanc.

Mentionnons que l’agrandissement prévu est de 6000 mètres carrés. «C’est un peu plus petit que le tiers du cégep. C’est quand même grand comme espace.»

Le Cégep de Drummondville espère donc obtenir sa part du gâteau du gouvernement pour aller de l’avant avec les plans et devis. «Au moment où on se parle et dans les prochaines semaines, les décisions se prennent. Il y a beaucoup de cégeps, notamment dans la région de Montréal, qui ont fait des demandes similaires. Je souhaite que Drummondville soit retenue dans les candidatures pour la suite.»

Un dossier urgent

Lors de son entrée en fonction, l’été dernier, le directeur général du Cégep de Drummondville, Pierre Leblanc, reconnaissait que le manque d’espace était un dossier urgent à régler. La population étudiante ne cesse d’augmenter, tout en s’accentuant dans les prochaines années, amène-t-il. «On a refusé plus de 416 étudiants pour manque d’espace au cégep, dans les quatre dernières années.»

Ce dernier rapporte que le Centre-du-Québec est la deuxième région au Québec où le niveau d’accès aux études supérieures est le plus bas. «Plusieurs personnes ne sont pas allées au cégep et à l’université. De génération en génération, ça se perpétue. L’accessibilité aux études supérieures est primordiale», souligne-t-il.

Aux yeux du directeur général, le manque d’espace est un frein au développement de l’institution collégiale. Entre autres, l’agrandissement permettrait l’implantation de nouveaux programmes, comme la technique en inhalothérapie.

Lors des derniers mois, un sondage a été réalisé à l’interne, pour un total de 660 répondants, dont 426 étudiants, afin de connaître les besoins de la communauté collégiale.

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