Pas moins de 125 tableaux pour l’exposition-encan des Impatients

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Par Emmanuelle LeBlond
Pas moins de 125 tableaux pour l’exposition-encan des Impatients
Pas moins de 125 tableaux figuraient dans l’exposition-encan Parle-moi d’amour Drummondville. (Photo : Emmanuelle LeBlond)

CULTURE. C’est officiel. La sixième édition de l’exposition-encan de l’organisme Les Impatients, Parle-moi d’amour Drummondville, est lancée. Des œuvres réalisées par des artistes de tous horizons attendent de trouver preneur, à la Galerie d’art Desjardins.

Au moment du vernissage, samedi après-midi, plusieurs visiteurs exploraient la galerie à la recherche de leurs coups de cœur. La variété était au rendez-vous, alors que 125 tableaux étaient exposés, ce qui représente un nombre record.

Des tableaux de tous les styles figurent dans l’exposition. (Photo: Emmanuelle LeBlond)

Comme à l’habitude, les œuvres des Impatients avaient une place de choix dans l’exposition, partageant entre autres l’espace avec des artistes professionnels de la région comme Francine Laplante, Mélanie Poirier, Linda Cyrenne et Geneviève Allaire. «Il y a aussi des artistes établis qui ont donné d’eux-mêmes comme Louis Boudreault, Michel Tremblay et Yvon Deschamps», énumère la commissaire et coordonnatrice Marilyne Bissonnette.

Pour sa part, Caroline Joubarne, une participante des Impatients, ressentait un sentiment de devoir accompli. Cette dernière participe aux ateliers artistiques de l’organisme depuis dix ans. «Je suis vraiment fière de moi. J’espère que les gens vont aimer ma peinture. Je veux leur apporter du bonheur. C’est ma façon de faire du bien», exprime-t-elle, avec bienveillance.

Elle tient à mentionner que l’organisme a eu un impact positif dans sa vie. «C’est bon pour ma santé mentale. Ça contribue à mon bien-être psychologique. Ça fait une différence pour moi.»

Caroline Joubarne est l’artiste qui a réalisé l’oeuvre à sa droite, avec plusieurs lignes de couleurs. (Photo: Emmanuelle LeBlond)

Depuis maintenant dix ans, l’organisme Les Impatients propose des ateliers toutes les semaines à des personnes qui ont des problèmes de santé mentale. Au fil des années, la clientèle s’est diversifiée, soutient le directeur général Frédéric Palardy.

«Les Impatients ont maintenant 30 ans. Au départ, on avait des cas comme la schizophrénie et la bipolarité. Maintenant, on veut aller chercher une clientèle plus jeune, comme ceux qui ont de l’anxiété.»

Question d’élargir son offre, l’organisme tiendra des activités à des nouveaux endroits, comme le Musée de la photographie et La Piaule. «L’exposition-encan est importante pour nous, car ça va servir entre autres à financer le départ de ces ateliers», mentionne-t-il, en rappelant que la Maison des arts est aussi un lieu important.

Le porte-parole des Impatients pour le Centre-du-Québec, Alain Labonté, insiste sur la nécessité de telles activités, alors que 87% des participants fréquentent moins les hôpitaux et 66% d’entre eux prennent moins de médication.

Pour ceux qui désirent acquérir des œuvres, l’encan silencieux se déroulera en ligne jusqu’au 16 décembre à 20h.

Les heures d’ouverture de la galerie sont du mardi et mercredi de 13 h à 17 h,  jeudi de 13 h à 20 h, vendredi et samedi de 11 h à 20 h et dimanche de 13 h à 17 h.

Plusieurs curieux étaient présents au vernissage. (Photo: Emmanuelle LeBlond)
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