Pornographie juvénile : un enseignant est remis en liberté avec des conditions

CAROLINE LEPAGE
Pornographie juvénile : un enseignant est remis en liberté avec des conditions
Jean-Michel Fontaine (Photo : Tirée de Facebook)

JUSTICE. L’enseignant au secondaire Jean-Michel Fontaine, qui est accusé d’avoir accédé à de la pornographie juvénile, d’en avoir possédé et rendu accessible, a comparu au palais de justice de Drummondville le 10 novembre dernier. Il a été remis en liberté après s’être engagé à respecter plusieurs conditions strictes.

Le Drummondvillois Jean-Michel Fontaine a été arrêté, la semaine dernière, dans le cadre d’une importante frappe de la Sûreté du Québec en matière de cyberexploitation d’enfants qui a épinglé 26 suspects dans plusieurs régions du Québec.

Selon l’avis de dénonciation de la SQ, les infractions reprochées à M. Fontaine, qui enseigne au secondaire, sont survenues entre le 17 août et le 6 septembre 2021.

Après sa première comparution au Tribunal, l’homme de 35 ans a été remis en liberté après s’être engagé à respecter plusieurs conditions.

Conditions

Par exemple, M. Fontaine ne doit pas se trouver en présence de mineurs sauf s’il est accompagné d’un adulte qui est responsable des jeunes et qui connaît la présente condition.

Le Palais de justice de Drummondville.

Le Drummondvillois ne peut pas se trouver dans un parc public s’il y a des personnes âgées de moins de 16 ans ainsi que tout endroit où l’on peut s’attendre à ce qu’il y ait des jeunes de cet âge, comme une garderie, un terrain d’école ou de jeux, un centre communautaire, etc.

Il lui est interdit de chercher, accepter ou garder un emploi ou un travail bénévole qui le placerait en relation de confiance ou d’autorité vis-à-vis de personnes âgées de moins de 16 ans.

L’enseignant ne peut pas utiliser internet ou tout autre réseau numérique à moins de le faire en conformité avec les conditions imposées. Par ailleurs, il devait se désabonner de son service internet et en fournir dans la preuve à l’enquêteur attitré de la Sûreté du Québec dans les 48 heures suivant sa première comparution au palais de justice de Drummondville.

M. Fontaine n’a pas non plus l’autorisation de posséder un ordinateur ou un équipement permettant l’accès à internet, que ce soit un téléphone intelligent, un MP3, un IPOD ou une console de jeux.

Son employeur, le Centre de services scolaires des Chênes (CSSDC), a dit s’être assuré que M. Fontaine n’avait pas d’antécédents judiciaires avant de l’embaucher. Il affirme offrir un environnement sécuritaire aux élèves et intervenir dès qu’un risque apparaît. Le CSSDC ne commentera pas le dossier durant les procédures judiciaires.

L’accusé comparaîtra à nouveau au palais de justice de Drummondville le 10 décembre prochain.

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