L’oeuvre Crescendo s’installe au parc Bellevue

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Par Emmanuelle LeBlond
L’oeuvre Crescendo s’installe au parc Bellevue
L’oeuvre Crescendo est une installation participative et sonore qui a été installée au parc Bellevue. (Photo : Ghyslain Bergeron)

CULTURE. Une nouvelle structure artistique a été installée au parc Bellevue à Drummondville. Il s’agit d’un xylophone géant qui est composé de sept bornes de couleur. Petits et grands peuvent se prêter au jeu en utilisant les baguettes pour produire des sons.

«On souhaitait depuis longtemps intégrer une œuvre participative dans l’espace public. La proposition qui a été retenue est celle de Félix Marzell. C’est un designer industriel, un artisan et un entrepreneur. Il se décrit comme un créateur d’expériences», explique Audrey-Anne Claude, agente de développement au Service des arts, de la culture et de la bibliothèque de la Ville de Drummondville.

Pendant la saison estivale, la Ville a réalisé plusieurs projets d’art public à travers le territoire. L’œuvre, qui porte le nom de Crescendo, se démarque des autres, car elle cible un public différent. «Monsieur et madame Tout-le-Monde peut être interpellé par l’installation, mais c’est de l’art public qui est axé sur les enfants. C’est quelque chose qu’on trouvait intéressant. Ça permet d’aller chercher cette clientèle qui représente nos futurs concitoyens», soutient Audrey-Anne Claude.

À l’aide d’une baguette, il est possible de produire une note. (Photo: Ghyslain Bergeron)

La station sonore demande la participation du spectateur pour être activée. «C’est un xylophone géant vertical. Il y a sept bornes qui représentent sept notes de la gamme. Elles ont des couleurs différentes. Des baguettes sont fixées à chacune des lames. Les gens peuvent utiliser les baguettes pour percuter la note, qui est le tuyau en métal à l’intérieur.» Le but? Stimuler l’éveil musical des plus jeunes.

L’œuvre est considérée comme un mobilier urbain ludique. Il est prévu que l’installation reste en place au fil des quatre saisons. Les matériaux ont été choisis pour être résistant pour que Crescendo «reste en place pendant plusieurs années».

Mentionnons que ce projet a été financé par l’entente de développement culturel qui repose sur un partenariat entre le ministère de la Culture et des Communications du Québec (MCC) et les milieux municipaux régionaux.

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