DANSE. La compagnie de danse Mackinaw présente pour une deuxième année le spectacle Gigue de rue sous une formule renouvelée. Lors de la saison estivale, petits et grands pourront apprécier ces représentations uniques et interactives, où la danse, les percussions et l’improvisation seront au rendez-vous.
Gigue de rue est un concept unique qui a été pensé par l’équipe de Mackinaw, l’été dernier. «L’année passée, vers le mois de juin, je me demandais quoi faire. À ce moment-là, on a eu une belle opportunité avec la Ville de Drummondville. J’ai déposé un projet et il a été accepté. Il y avait plusieurs restrictions sanitaires. C’est là qu’est venue l’idée de danser sur des planches de bois», explique le codirecteur général et artistique Steve Durepos.
Les représentations se déroulent à l’extérieur. Chaque danseur prend place sur sa plaque de bois, qui délimite sa zone d’expression. «Gigue de rue, c’est de six à huit danseurs, accompagnés de quatre musiciens. On a l’animateur qui anime le spectacle qui est aussi percussionniste. Il agit comme maître de cérémonie. Il introduit le public. Il va les chercher. Il est très rassembleur», soutient Steve Durepos. Guitare, accordéon, violon et percussions seront de la partie.
Une attention particulière est portée à l’égard du public. «On veut que les gens sachent qu’ils sont importants pour nous. On veut les faire bouger et participer. Au début du spectacle, on leur montre une courte chorégraphie de danse traditionnelle.»
Gigue de rue est composé de cinq tableaux de danse et les spectateurs sont appelés à choisir leur ordre. «La participation du public va créer un dialogue avec les interprètes. On voit qu’il y a un échange avec le public. Ce sont eux qui construisent le spectacle», amène M. Durepos, en insistant sur le caractère unique des représentations. Le tout est d’une durée de 20 minutes.
Une nouvelle version
Pour cet été, les costumes, les chorégraphies et la musique ont été repensés afin d’amener le spectacle à un autre niveau. Règle générale, les costumes ont une allure moderne inspirée de la mode d’aujourd’hui. Quelques nouveaux éléments feront leur apparition.
«On a travaillé avec Mélanie Ferrero qui est la cheffe d’atelier des Grands Ballets Canadiens. Ils nous ont proposé des éléments pour rehausser le caractère du costume. Ils nous ont conseillé de faire vivre les pieds parce que c’est le cœur du spectacle. On est allé avec des bas colorés», mentionne M. Durepos.
La chorégraphe et répétitrice Ève Tessier travaille avec les danseurs, tandis que Catherine Bergeron assure la direction musicale du spectacle.
Gigue de rue sera présenté les 5 et 6 août au Festival des arts de Saint-Sauveur et le 7 août à Saint-Basile-le-Grand. Des représentations sont à prévoir à Drummondville, à la fin du mois d’août.
Rappelons que l’école de danse ouvre ses portes cet automne, offrant des cours de danses québécoises et du monde. Les cours se déroulent à la Maison de arts de Drummondville.
Pour plus de détails : https://www.mackinaw.qc.ca/