TÉLÉVISION. Brigitte Boisjoli adore relever des défis. C’est pour cette raison qu’elle s’est lancée à pieds joints dans l’animation de l’émission Attache ta tuque, sur les ondes de la chaîne Évasion. La Drummondvilloise a parcouru les quatre coins du Québec afin de faire découvrir les plaisirs de l’hiver.
Au fil des épisodes, la chanteuse de métier va à la rencontre de passionnés de la saison froide afin de s’initier à toutes sortes d’activités en plein air. Brigitte Boisjoli reconnaît que cette nouvelle aventure l’a sortie de sa zone de confort.
«Je me suis lancée là-dedans sans penser à ce que ça allait me demander. Je me suis lancée dans le vide. Je chante depuis 24 ans. J’avais besoin de me mettre en danger. Animer, ce n’est pas mon métier. J’avais non seulement le défi d’animer, mais aussi celui d’interviewer. Je me renseignais sur tous mes intervenants en sachant leur vie et leur parcours», soutient-elle.
La Drummondvilloise s’est éclatée tout au long de l’expérience, côtoyant des gens de cœur. «J’ai rencontré beaucoup de personnes qui ont travaillé sur leur parcours de vie. Ils ont fait des choix et ils les ont assumés. Il y en a beaucoup qui sont revenus à leur passion première. Chaque parcours est différent, mais chaque personne est inspirante», raconte-t-elle.
Repousser ses limites
Brigitte Boisjoli a réalisé des activités hors de l’ordinaire qui ont marqué son imaginaire. «En Estrie, j’ai découvert le ski joering qui est du ski en arrière d’un cheval. On est traîné par une corde. C’est super hot! On fait des courses à obstacles où on doit attraper des anneaux et sonner des cloches», explique l’amoureuse du plein air.
La Drummondvilloise avoue avoir poussé ses limites à plusieurs reprises. «L’équipe s’est rendu compte que j’étais capable de tout faire. Les activités sont de plus en plus rock and roll. À la fin, je faisais du canot à glace avec des crinqués. J’ai fait un entraînement de bobsleigh avec un athlète olympique. L’équipe a su que j’aimais les moteurs. J’ai fait de la drift de char. Ils m’ont mis dans tous les bolides possibles qui roulent. C’était écœurant», énumère-t-elle, tout sourire.
Que ce soit les Laurentides, la Mauricie, la Beauce ou le Saguenay Lac-Saint-Jean, l’animatrice a ratissé l’ensemble de la province, à son plus grand plaisir. «Ce fut un sprint incroyable. On a tourné ça en janvier et en février. On partait de deux à trois jours. Je revenais à la maison. On repartait. Les tournages duraient dix heures par jour à l’extérieur. Beau temps, mauvais temps.»
L’équipe a dû jongler avec toutes sortes de conditions météorologiques. «On a commencé par la place la plus loin, la Gaspésie. Il a neigé énormément. On a pogné une grosse tempête. La veille, toutes nos activités ont changé. Quand je suis arrivée, on était sur la pelouse. Dans la nuit, il y a eu 40 centimètres. On s’est réveillé avec de la neige aux genoux», se remémore-t-elle.
Sans contredit, la Drummondvilloise a eu un énorme coup de cœur pour l’animation. «Mon métier est d’être chanteuse, mais je me dis qu’être polyvalente peut juste être bon. J’ai adoré animer. Je ne me ferme pas de porte. S’il y a d’autres opportunités, c’est sûr que je vais les prendre.»
Rappelons que l’émission a débuté le 15 février. La première saison compte 10 épisodes de 30 minutes. Attache ta tuque est diffusé les lundis à partir de 21h sur Évasion.
