Quartier de mini-maisons : en quête d’un terrain

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Par Louis-Philippe Samson
Quartier de mini-maisons : en quête d’un terrain
Linda Desmarais a essuyé un deuxième échec en vue de la construction d’un quartier de mini-maisons à Drummondville. (Photo : Archives)

HABITATION. Alors que le projet d’un quartier de mini-maisons à l’angle du boulevard Saint-Joseph et de la rue des Goélands, à Saint-Nicéphore, est tombé à l’eau, l’instigatrice, Linda Desmarais, ne renonce pas à son idée. La dame est de nouveau en quête d’un terrain où ce quartier pourra sortir de terre.

Dans le périmètre urbain actuellement établi par la Ville de Drummondville, les terrains vacants et suffisamment grands se font rares. De plus, leurs propriétaires ont, la plupart du temps, déjà des projets pour ceux-ci. «Dans la situation actuelle, il faudrait que j’attende que la Ville élargisse son périmètre urbain pour développer le projet. Je ne veux pas attendre 15 ans non plus», a lancé Linda Desmarais. Elle mentionne aussi que les seuls autres emplacements qu’elle a trouvés jusqu’à présent se retrouvent en milieu humide où il est impossible de construire.

Afin de pouvoir créer le quartier de mini-maisons, Mme Desmarais recherche un terrain d’environ 500 000 pieds carrés. L’objectif serait d’y construire des maisons, d’un ou plusieurs étages et avec ou sans sous-sol, qui couvriraient une surface au sol de 600 pieds carrés, sur un terrain de 2 500 pieds carrés maximum.

Elle aimerait que l’administration municipale l’aide à trouver un emplacement. «À Sherbrooke, c’est la Ville qui a offert un terrain, à Fleurimont, pour le Petit Quartier. On est prêt à payer pour le terrain, mais il faut en trouver un. Je l’ai dit aux employés municipaux avec qui j’ai fait affaire que j’aimerais que la Ville nous aide à trouver un endroit. On est en bons termes avec la Ville, mais, malheureusement, ils ne m’ont rien proposé», a laissé tomber Linda Desmarais tout de même compréhensive de la situation.

Malgré tout, la femme de 55 ans reste motivée à poursuivre ses démarches après l’avortement de deux projets potentiels. «Je suis très motivée, mais j’ai eu ma leçon. J’ai investi de l’argent et énormément de temps dans le projet et je me rends compte que malgré toutes les recherches et les démarches, il y aura toujours quelque chose qui va accrocher. C’est très difficile. Si je ne trouve pas quelqu’un qui me propose un terrain, je ne crois pas avoir l’énergie de me remettre à la recherche de terrains», a avoué Linda Desmarais qui travaille sur l’idée depuis 2016.

Un intérêt certain

Le quartier prévu dans le secteur Saint-Nicéphore n’a pas été en mesure de répondre aux exigences de la Ville en matière de sécurité publique et des installations sanitaires. La rue n’aurait pas été assez large pour le passage des véhicules du Service de sécurité incendie et les systèmes d’égout auraient passé par les terrains voisins, dont les propriétaires avaient déjà donné leur accord.

Auparavant, une première tentative sur un terrain adjacent au Club de Golf Monty n’avait pas abouti. Se retrouvant à l’ouest de l’autoroute 55, le terrain est en dehors de la zone urbaine de Drummondville et n’était pas desservi par les infrastructures municipales.

L’instigatrice affirme que plus d’une centaine de personnes, de tous âges et horizons, avaient fait part de leur intérêt pour l’un ou l’autre des deux projets. Cependant, chaque fois, les démarches ne se sont pas rendues assez loin pour lancer un processus d’acquisition d’un lot individuel. Seules des lettres d’intentions signées par les personnes intéressées avaient été échangées lors du processus.

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