Les aspirants académiciens de la région sont déterminés à faire leur place dans l’aventure

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Par Emmanuelle LeBlond
Les aspirants académiciens de la région sont déterminés à faire leur place dans l’aventure
William Cloutier représente la Ville de Victoriaville, mais il réside à Drummondville depuis les dernières années. (Photo : gracieuseté)

STAR ACADÉMIE. William Cloutier et Allyson Pétrin seront les fiers représentants de la MRC de Drummond lors du premier variété de Star Académie, le 14 février, sur les ondes de TVA. Enthousiasme, fébrilité et détermination habitent les aspirants académiciens.

À la suite du camp de sélection, William Cloutier a eu le bonheur d’apprendre qu’il était sélectionné pour participer au premier variété.

«Le camp de sélection était un moment vraiment stressant. Tout le monde était bon. La compétition était forte. Je me suis laissé porter, tout en montrant ce que je sais faire le mieux, chanter», témoigne celui qui habite à Drummondville depuis les dernières années.

«Entre les ateliers et l’annonce, il y a eu plusieurs heures d’attente. Quand mon nom a été nommé en dernier, je n’y croyais plus. Immédiatement, j’ai eu une pensée pour ma blonde et mon garçon.»

Le jeune homme de 25 ans est déjà connu du public québécois, notamment par sa participation à la Cour des grands et Mixmania. «Après Mixmania, j’ai commencé à faire des rôles à la télévision en tant que comédien. J’ai eu le syndrome de l’imposteur. Pour moi, c’était important d’aller chercher une formation de comédien dans une école de théâtre.»

«Pendant ces trois ans, il n’y a pas eu de place pour la musique. L’école de théâtre était à temps plein et j’avais ma famille. Quand j’ai terminé mes études, j’avais vraiment envie de faire de la musique. Ça m’a terriblement manqué. J’ai réalisé que j’aime faire du théâtre, mais ce que j’aime le plus, c’est d’être moi-même», raconte-t-il, en toute transparence.

Pour William Cloutier, Star Académie est l’occasion rêvée pour forger son identité en tant qu’artiste. «Cette année, je suis vraiment dans une démarche où je veux saisir les opportunités musicales. J’ai envie d’aller au bout de ça pour renouer avec ma passion première.»

Le Drummondvillois fonce avec détermination dans cette aventure, sans oublier les membres de sa famille. D’ailleurs, sa conjointe attend un deuxième enfant.

Allyson Pétrin. (Photo: gracieuseté)

«Ça peut donner le vertige aux téléspectateurs de voir un jeune papa qui attend un bébé dans un projet aussi exigeant. Certains vont peut-être penser que ma blonde n’est pas bien dans la situation. Au contraire. Je suis ici grâce à elle. Aussi, j’ai envie de montrer à mon garçon qu’il faut aller au bout de ses rêves», affirme-t-il, tout sourire.

Le vote du public

Pour sa part, Allyson Pétrin a un parcours un peu différent. Si cette dernière n’a pas été choisie par le corps professoral de l’Académie, elle s’est taillé une place grâce au vote du public.

«Je n’assimile pas totalement encore que j’aie remporté le vote du public, exprime-t-elle. Dès qu’il y a eu l’annonce, j’ai dû faire mes valises pour partir pour le confinement. Tout s’est passé tellement vite. Mon téléphone n’a jamais eu autant de notifications en si peu de temps. C’était surréel!»

L’auteure-compositrice-interprète est celle qui a eu le nombre le plus élevé de votes. «Je le vois comme un honneur. Je travaille fort quand vient le temps de faire de la musique. Je vais travailler encore plus fort pour leur prouver qu’ils ont fait un bon choix», appuie-t-elle, avec reconnaissance.

Allyson Pétrin entrevoit positivement l’arrivée du premier variété. «Je me prépare mentalement pour être capable de donner une bonne performance et d’essayer de gérer mon stress pour qu’une fois rendu-là, je profite du moment présent.»

Lors de ce soir de première, Corneille, Fouki, Laurence Nerbonne, Les sœurs Boulay, Louis-Jean Cormier et Patrick Norman performeront sur la scène, en compagnie des 21 aspirants académiciens.

Pour l’artiste de 25 ans, Star Académie représente un tremplin à ne pas négliger. «Que j’entre ou pas à l’Académie, la visibilité est plus grande que nature, affirme-t-elle. C’est une belle opportunité pour aller rejoindre plus de personnes avec mes chansons», prononce celle qui enseigne aussi le chant à Drummondville et à Saint-Hyacinthe.

Rappelons que l’auteure-compositrice-interprète baigne dans la musique depuis son jeune âge. Dans le passé, elle a participé à plusieurs concours, notamment le Festival de la chanson de Saint-Ambroise et Ma Première Place des Arts. En 2018, elle a sorti son premier opus Tison, co-réalisé avec Antoine Gratton.

À l’issue de la soirée du 14 février, quinze académiciens pourront demeurer dans le prestigieux Manoir Maplewood des Cantons-de-l’Est pour y perfectionner leur art.

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