CINÉMA. Le court métrage Le Call, coréalisé par les Drummondvillois Marc-Olivier Paquin et Steve Verrier, a remporté le prix du meilleur film indépendant canadien au Montreal Independent Film Festival (MIFF).
«C’est un festival international qui est situé à Montréal. Il a une section au niveau canadien. On s’est inscrit. Finalement, on est sorti gagnant sur l’ensemble des catégories», raconte Marcel Lachance, chargé de la conception sonore et musicale du film.
Quand la nouvelle est tombée, l’équipe ne pouvait que se réjouir. «Je suis satisfait du résultat final. Pour être 100% honnête, je ne pensais pas que ça allait mériter un prix. Dans ce milieu, la compétition est féroce. Je suis vraiment content», soutient Marc-Olivier Paquin.
En plus d’assurer la coréalisation, Steve Verrier interprétait le personnage principal. «Pour moi, c’était un défi personnel. Je fais beaucoup de publicités et je n’ai pas encore accès aux auditions de téléséries. J’ai fait des cours de perfectionnement à Montréal quand j’ai commencé à me lancer dans le domaine.»
«Au début, j’ai approché Patrick Huneault pour faire la direction d’acteur. Il m’a dit la chose qui m’a motivé le plus. Il trouvait mon scénario super bon, mais il m’a dit que c’était un scénario casse-gueule pour un acteur, soit ça passe ou ça casse.» Steve Verrier a décidé de foncer, pour prouver qu’il avait sa place dans le milieu.
À cause d’un conflit d’horaire, la direction d’acteur a plutôt été confiée à Valérie Le Maire. «Elle était l’une de mes professeures. Elle est excellente.»
Puisque le film débute sa tournée dans les festivals, Le Call n’est pas encore disponible au grand public. «On a déjà des soumissions qui sont lancées à d’autres festivals. Certains festivals exigent une primeur», spécifie Marcel Lachance, en précisant qu’une première sera éventuellement organisée.
Pour les curieux, Le Call est un drame où l’action s’articule autour d’un seul personnage. «C’est un gars qui va régler un problème qui dure depuis très longtemps. À cause de ça, sa fille a écopé parce qu’il n’avait pas réglé le problème avant. Il décide de s’en charger», raconte Steve Verrier.
Dans tous les cas, le trio entrevoit l’avenir avec optimisme. «Le but avec ce court métrage, c’était de voir s’il y avait une ouverture pour nous sur le marché. À date, je pense qu’on a très bien réussi. Ça me donne envie d’en faire d’autres», soutient Marc-Olivier Paquin, tout sourire.
Notons que le tournage du film a été réalisé dans les locaux de l’ancienne Denim Swift à Drummondville.
