Le CRECQ poursuit sa lutte aux îlots de chaleur

Rédaction
Le CRECQ poursuit sa lutte aux îlots de chaleur
La cour de l'école Saint-Joseph après la réalisation des travaux pour créer un îlot de fraicheur. (Photo : Gracieuseté)

ENVIRONNEMENT. Le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) a entrepris de donner un Coup de fraîcheur au quartier Saint-Joseph et au centre-ville de Drummondville.

En effet, le CRECQ, en collaboration avec l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), a donné le coup d’envoi à ce projet de verdissement d’espaces collectifs dans ces secteurs afin de diminuer les effets néfastes des îlots de chaleur urbains sur la santé des communautés qui y vivent. Le projet Coup de fraîcheur, qui est en cours depuis le printemps 2020, devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année 2022.

Les premiers aménagements du projet Coup de fraîcheur ont déjà été réalisés au courant de l’année 2020 et il est possible de les apercevoir entre autres dans la cour de l’école primaire Saint-Joseph. «Nous travaillons depuis deux ans à la mise en œuvre d’un projet d’envergure pour l’aménagement de notre cour d’école et Coup de fraîcheur permet de bonifier ce projet en matière de verdissement et d’intégration communautaire», a indiqué Annie Lamoureux, directrice de l’école Saint-Joseph.

La cour de l’école Saint-Joseph avant les travaux. (Photo : Gracieuseté)

Mentionnons également que le CRECQ s’est joint aux travaux en cours sur les terrains du centre administratif du Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) afin d’y créer un îlot de fraîcheur.

Le projet Coup de fraîcheur vise à démontrer les bienfaits des îlots de fraîcheur sur la santé des populations urbaines, dans un contexte de changements climatiques. De plus, les citoyens et les organisations du milieu seront directement impliqués et consultés afin que les arbres, arbustes, plantes potagères, abris, bancs et autres aménagements qui s’ajouteront sur les sites concernés correspondent le plus possible aux besoins et contraintes du milieu. «Une des forces de ce projet est son volet participatif. Il mise sur la coopération des citoyens qui habitent ou fréquentent les secteurs concernés afin d’assurer la planification des travaux, ou encore l’entretien des aménagements», a déclaré Gilles Brochu, président du CRECQ. Le Conseil peut compter sur la Ville de Drummondville et des représentants de citoyens et de commerçants à titre de conseillers dans le cadre de ce projet.

Manque de végétation

Les îlots de chaleur urbains sont des zones où les températures enregistrées de jour comme de nuit sont nettement plus élevées que celles des autres zones urbaines ou des zones rurales environnantes. Cette différence de température est causée, entre autres, par la prédominance de surfaces imperméables telles que l’asphalte et le béton, et à cela s’additionne le manque de végétation en milieu urbain. Lors de périodes de chaleur accablante, les îlots de chaleur urbains sont responsables d’une hausse de la mortalité et d’une augmentation des symptômes de maladies chroniques.

Nature Québec, qui a développé une expertise en aménagement d’îlots de fraîcheur, offre au CRECQ un encadrement technique tout au long du projet et, de son côté, l’INSPQ apporte son expertise en santé publique. Finalement, le projet est financé en partie par le gouvernement du Québec dans le cadre du Programme de lutte contre les îlots et archipels de chaleur urbains. (LPS)

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