Tennis : Amélie Allard fera le saut dans la NCAA

Tennis : Amélie Allard fera le saut dans la NCAA
Amélie Allard lors de la signature de son contrat avec les Royals de l'Université Queens de Charlotte. (Photo : gracieuseté )

TENNIS. Amélie Allard se prépare à vivre une expérience incomparable. L’athlète de 16 ans vient d’être recrutée par l’équipe de tennis de l’Université Queens de Charlotte, en Caroline du Nord.

Formée au sein de l’Association de tennis de Drummondville et du programme sport-études du Collège Saint-Bernard, Amélie Allard a hérité d’une bourse qui couvrira la presque totalité de ses frais scolaires et sportifs. L’équipe féminine de l’Université Queens évolue dans la deuxième division de la NCAA (National Collegiate Athletic Association).

«Je suis une passionnée du tennis. Je cherchais un moyen de combiner mes études et ce sport après le secondaire, a raconté la Drummondvilloise. J’ai donc décidé de faire le processus pour rentrer dans une université américaine. J’ai travaillé très fort sur ma condition physique, sur la qualité de mon jeu et sur mes résultats scolaires afin de susciter l’intérêt des universités.»

Au cours des derniers mois, Amélie Allard a obtenu des entrevues avec différentes équipes de la NCAA, dont les universités Wingate, Harding et Asuza Pacific. À la suite d’un processus de recrutement rigoureux, elle a finalement opté pour la proposition des Royals, une équipe classée au 19e rang à l’échelle nationale.

Amélie Allard. (Photo gracieuseté)

«C’est un très bon classement, considérant le très grand nombre d’universités aux États-Unis. Le niveau de tennis de cette équipe est excellent. Les filles proviennent de partout dans le monde, notamment de la Biélorussie et de l’Afrique du Sud», a souligné Amélie Allard.

«Je vais devoir m’adapter rapidement, parce que je vais affronter de nouvelles joueuses avec des styles différents», a-t-elle ajouté.

L’importance de l’aspect mental

Pratiquant le tennis depuis l’âge de cinq ans, Amélie Allard se décrit comme une joueuse complète capable de bien varier son jeu.

«J’ai beaucoup d’outils dans mon coffre, ce qui me permet de jouer sur les faiblesses de l’adversaire. Je suis aussi une fille qui se bat toujours jusqu’à la fin de chaque jeu», a exprimé celle qui accorde une grande importance à l’aspect mental du sport.

«Au tennis, on se retrouve tout seul sur le terrain. On a un coach pour s’entraîner, mais pendant un match, on est laissé à nous-mêmes. C’est pourquoi le mental est aussi important que la technique ou le niveau de tennis.»

Malgré son amour pour le tennis, Amélie Allard ne vise pas nécessairement une carrière professionnelle au terme de son stage universitaire. «Le plus important à mes yeux, c’est que je vais sortir de là avec un diplôme en poche», a fait valoir celle qui est dirigée par les entraîneurs drummondvillois Yann Lefebvre et Sylvain Ruest.

Yann Lefebvre et Amélie Allard (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron).

En raison d’une fracture à un doigt et des restrictions dans la pratique du sport, Amélie Allard n’a pu s’entraîner à plein régime au cours des derniers mois. «Ça fait longtemps que je n’ai pas goûté à la compétition. J’ai vraiment hâte de recommencer à jouer», a-t-elle lancé.

La jeune athlète débarquera sur le campus de l’Université Queens au mois d’août 2021. Elle y entreprendra des études en finances.

«Ce sera une expérience incroyable! Ça va me permettre d’améliorer mon anglais, de voyager pour affronter les autres universités et de connaître des gens de partout dans le monde. Bref, ça va me pousser à sortir de ma zone de confort. Je suis vraiment excitée par cette grande opportunité qui s’offre à moi et je suis prête à entamer ce nouveau chapitre de ma vie», a conclu Amélie Allard avec fébrilité.

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