SANTÉ. Initialement ignoré lors de la mise à jour économique du ministre des Finances du Québec, Éric Girard, l’annonce de l’investissement de 100 M$ pour bonifier l’offre de services de soutien à domicile représente un baume pour de nombreux aînés, estime le Réseau FADOQ.
Selon le réseau, cette annonce «aidera à réparer la fracture du continuum de soins causée par la crise sanitaire», a-t-il été signifié via un communiqué de presse.
«Nos membres ont constaté une baisse considérable de leurs offres de services à domicile [depuis le début de la pandémie]. Dans le contexte actuel, ces sommes récurrentes que le gouvernement du Québec va octroyer viendront mettre un baume sur le cauchemar vécu par de nombreux ainés », a déclaré la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman.
Un retard à combler
Le Réseau FADOQ estime que le Québec a un retard à combler en termes d’investissements en soins et services à domicile par rapport aux autres pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
Le Québec consacre 1,3 % de son produit intérieur brut (PIB) aux soins de longue durée pour aînés, ce qui est sous la moyenne de 1,7 % présentée par les autres pays membres de l’OCDE. Le Réseau FADOQ juge que cela est incompréhensible puisque le Québec est l’une des sociétés qui vieillit le plus rapidement en Occident.
«C’est un bon signal, mais il faut continuer les efforts, d’autant plus que la très grande majorité des Québécois et Québécoises désirent demeurer chez eux le plus longtemps possible. Les soins à domiciles représentent une approche humaine qui mérite une grande considération. L’annonce d’aujourd’hui permettra de venir rehausser la moyenne québécoise», a expliqué Mme Tassé-Goodman.
