COURSE AUTOMOBILE. Mis sous contrat pour trois périodes d’essais en Formule 1200, le coureur automobile Raphael Kiopini considère avoir pris beaucoup de maturité et d’expérience en monoplace, lui qui revient d’une fin de semaine de piste au Calabogie Motorsports Park, près d’Ottawa.
Le Drummondvillois s’est adapté rapidement à ce nouveau type de voitures, lui qui prenait le volant d’une telle machine après un passage en karting.
Après deux fins de semaine sur la piste de Shannonville près de Kingston, où il a pu s’exercer sur un tracé plus technique, Kiopini s’est dirigé vers la capitale fédérale pour tester un autre type de pilotage sur un parcours un peu plus passif et rapide. Une bonne occasion de se faire valoir sous différents aspects de sa conduite.
«Je ne te cacherai pas que j’ai eu beaucoup de plaisir et que j’ai adoré l’expérience. J’avais les deux pieds sur l’accélérateur avec un gros sourire. J’ai gagné énormément en maturité. Tout ce qui est comme les discussions avec les équipes sur comment le véhicule se comportait et sur l’apprentissage de mon pilotage par rapport à la voiture», a expliqué le coureur.
Ce dernier s’est vite rendu compte des quelques différences entre sa monoplace et ce qu’il avait en karting.
«On rentre dans un monde où on doit jouer avec la suspension et le transfert de masse, surtout avec les freins aux quatre coins. Dans ma catégorie de karting, j’avais un frein à disque à l’arrière. Il y a beaucoup d’adaptations également dans les changements de vitesse en jouant avec la clutch et les trois pédales. Il y a beaucoup d’aspects autant psychologiques que par rapport à la ligne de course. Le but de ces trois weekends d’essais était de voir si j’avais les capacités de conduire cette voiture et tout a été positif», a exprimé le jeune pilote de 19 ans.
Mise en pratique
Maintenant qu’il a pu prendre le rythme en monoplace, Kiopini souhaite maintenant convaincre une équipe de lui offrir un contrat pour finir la saison dans le championnat canadien de la Formule 1200. En contact avec certaines d’entre elles, Kiopini a également eu des discussions avec des représentants de la Formule 4 et la Formule 1600.
D’ici là, le pilote continue de s’entraîner en salle pour se préparer à une possible participation à un ‘’Triple Header’’ où il aura l’occasion de faire trois courses le temps d’une fin de semaine, à Pittsburgh. Une occasion de mettre en pratique ce qu’il a appris récemment en terre ontarienne.
«Ça va me prendre une adaptation rapide aux pistes que je vais côtoyer. C’est le fun quand on a plusieurs journées, mais quand on arrive dans un weekend où on a juste la journée de vendredi pour se pratiquer, c’est là que vient l’expérience, la maturité et le travail d’équipe pour adapter la voiture à mon pilotage et vice versa», illustre Kiopini.
