COMMUNAUTÉ. La crise du coronavirus touche tout le monde, mais certains ne sont pas en mesure de comprendre les mesures de confinement exigées par le gouvernement. C’est le cas des membres de Parrainage civique Drummond, vivant avec une limitation ou une déficience intellectuelle, qui peuvent heureusement compter sur le dévouement de la direction qui est fidèle au poste, même en ces temps difficiles.
Le directeur de Parrainage civique Drummond des 18 dernières années, Michel Gouin, se plait à dire que toute son équipe travaille d’arrache-pied. «Nos portes sont barrées, mais nous ne sommes pas fermés pour autant! Depuis le confinement, il y a des membres qui veulent venir ici, mais ils ne sont pas en mesure de comprendre la situation. On a eu des réflexions de groupe en télétravail et nous avons trouvé des moyens pour les rassurer», a expliqué M.Gouin, joint à son domicile.
La centaine de membres actifs pourra compter sur l’implication de tous les employés, car aucune mise à pied n’a été effectuée. «C’est important pour moi de pouvoir compter sur toute l’équipe. On appelle nos membres souvent. La complicité avec les familles est importante. Des ateliers en ligne sont donnés à ceux qui peuvent participer. Cependant, il y en a qui n’ont pas d’ordinateur. À ce moment-là, de façon sécuritaire, on livre des jeux, de la laine pour occuper nos membres. Ça leur donne un sentiment de sécurité», a fait savoir Michel Gouin.
Une exposition des bricolages et réalisations pourrait voir le jour à la suite du confinement.
La semaine prochaine, des rencontres virtuelles pour ceux qui participent au jumelage seront ajoutées aux différentes façons de garder le contact avec les utilisateurs de Parrainage civique Drummond.
«En même temps, on prépare le «après». Comment va-t-on gérer les rassemblements à notre établissement de la rue Saint-Damase. On a un plan, car on va avoir des choses à fêter! Il y a plusieurs reconnaissances qui ont été attribuées à Parrainage civique Drummond, entre autres, le premier prix Gérard-Hamon pour le jumelage de Rachel et Camille. De plus, le prix du public a été décerné à Élise et Geneviève», a mentionné Michel Gouin, avec fierté, en conclusion.
