Mia voit le jour dans l’ascenseur du Centre famille-enfant

Mia voit le jour dans l’ascenseur du Centre famille-enfant
La petite famille se porte à merveille. (Photo : Ghyslain Bergeron)

NAISSANCE. En 2020, ce n’est pas le premier bébé de l’année qui aura fait tant jaser, mais plutôt la petite Mia qui a vu le jour dans l’ascenseur du Centre famille-enfant (CFE), le 31 décembre dernier. 

La date d’accouchement était fixée pour quelques jours plus tard, mais Mia était pressée de venir au monde… très pressée.

«Mes contractions ont débuté le 30 décembre au soir, vers 22 h. Elles étaient aux dix minutes, donc je ne stressais pas. J’avais encore du temps devant moi. J’ai appelé mon conjoint, qui se trouvait à l’extérieur de la ville, pour qu’il vienne me rejoindre», se rappelle Marie Pier Provencher, la maman de Mia.

Puis, soudainement, les contractions sont devenues des poussées. «Jamais je ne pensais que ça aurait pu passer de contractions au dix minutes à des poussées. J’ai appelé mon père, qui habite près de chez moi, pour qu’il vienne me chercher. Je n’avais plus le temps d’attendre mon conjoint», lance-t-elle.

La petite Mia. (Photo Ghyslain Bergeron)

Quelques minutes plus tard, Mme Provencher, avec son père, était déjà rendue au CFE, voyant que le travail de son accouchement commençait sérieusement.

Lorsqu’ils sont arrivés au CFE, la porte pour y entrer était barrée et ils sont restés coincés dehors pendant trois minutes, qui leur ont paru interminables et qui auraient bien pu changer le cours de l’histoire.

«La nuit, il faut sonner pour que la réceptionniste ouvre la porte. Il y a eu un petit bogue – ou c’est peut-être à cause de l’énervement – et la porte n’a pas déclenché. Sauf qu’au même instant, la tête commençait à sortir. Je n’étais plus capable de me retenir de pousser», raconte Marie Pier Provencher.

«J’avais peur et j’étais nerveuse. Personne ne veut donner naissance dans une entrée! À partir de ce moment, le reste est un peu flou pour moi… Tout s’est déroulé très vite. Deux agents de sécurité sont arrivés. J’ai poussé une deuxième fois dans l’entrée et une partie du corps de Mia, dont son bras, est sortie», ajoute Mme Provencher.

Tout en gardant leur calme, les agents de sécurité ont assis la femme enceinte dans une chaise roulante pour l’emmener à l’étage.

«Dans l’ascenseur, j’ai poussé une troisième fois et Mia est sortie au complet. Il y a eu ses premiers cris et ses pleurs. On est arrivés au deuxième étage et ma petite était déjà au monde», rapporte-t-elle. Mia Galarneau est donc née le 31 décembre à 2 h 40 et elle pesait presque huit livres. Sa maman lui a donné la vie sans l’assistance d’infirmiers ou même de médecin.

Mme Provencher, son père et la petite Mia. (Photo gracieuseté)

«Dans toute cette histoire, je pense que c’est mon père qui stressait le plus. Il a vécu beaucoup d’émotions. Heureusement, il a su garder son calme. Une chance qu’il était là», souligne Mme Provencher.

Son conjoint, Jean-Phillipe Galarneau, est arrivé au CFE peu de temps après la naissance de Mia et 24 heures plus tard, la famille a reçu son congé de l’hôpital. Heureusement, Mia jouissait d’une parfaite santé et il était maintenant temps de la présenter à son petit frère, Elliot.

Premier bébé de l’année

L’Express n’a pas traité l’arrivée du premier bébé de l’année, simplement parce que la famille a préféré vivre ce moment d’une façon confidentielle.

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