CULTURE. Même si le milieu des arts a subi les contrecoups de la pandémie, une poignée d’initiatives et de projets ont vu le jour au courant de l’année. Que ce soit au niveau cinématographique, touristique, muséal ou littéraire, ces réalisations sont le fruit de la persévérance et de la résilience de nos créateurs.
Les Rendez-vous Québec cinéma
Les Rendez-vous Québec cinéma (RDQC) ont été en péril cette année à cause d’un manque de subventions. Après quelques discussions, l’événement a bel et bien eu lieu au mois de février, avec une formule à plus petite échelle. Les cinéphiles ont pu apprécier, entre autres, les longs-métrages Antigone de Sophie Deraspe, Matthias et Maxime de Xavier Dolan et Les nôtres de Jeanne Leblanc et Judith Baribeau.
La grippe espagnole au Village québécois d’antan
Le Village québécois d’antan (VQA) était impatient d’ouvrir ses portes au public dans le cadre de la saison estivale. Le site historique a su s’adapter à la réalité de la COVID-19 en proposant un nouveau scénario, basé sur la grippe espagnole. Cet été, les visiteurs pouvaient bénéficier d’une visite guidée à la fois ludique et éducative. Même si le Village hanté a été annulé, le Village illuminé a su briller de mille feux pendant le temps des Fêtes.
Une première exposition à la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement
La Fondation Grantham pour l’art et l’environnement a présenté une première exposition, Querelle entre deux puces pour savoir à qui appartient le chien sur lequel elles vivent, à Saint-Edmond-de-Grantham. Les artistes de Durham-Sud Richard Ibghy et Marilou Lemmens se sont intéressés à l’agriculture québécoise. Ils ont réalisé une résidence de création dans le lieu d’exposition avant de dévoiler leur travail. Six créations ont vu le jour.
Une bande dessinée pour célébrer les vingt ans d’Aliss
La tant attendue bande dessinée du roman à succès Aliss est apparu sur les tablettes des librairies de la province. Le maître québécois de l’horreur Patrick Senécal et l’illustrateur Jeik Dion ont uni leurs forces pour adapter l’œuvre, qui célébrait ses vingt ans. Environ deux ans ont été nécessaires pour réaliser l’ouvrage qui compte 269 pages, une première dans l’univers de la bande dessinée québécoise dans le créneau de l’horreur.
Le Musée à ciel ouvert au centre-ville
À l’automne, le Musée à ciel ouvert a fait son arrivée au centre-ville de Drummondville. Les passants peuvent contempler douze reproductions d’œuvres qui ont été réalisées par des artistes professionnels. Différents bâtiments ont été utilisés dans le cadre de cette première exposition, comme le Capitol de Drummondville et l’édifice du centre de diffusion et de développement artistique Axart. Les œuvres seront présentes pour une durée de trois ans. Une deuxième phase est prévue pour le projet.
