Prostitution juvénile : l’identité des neuf hommes maintenant connue

Prostitution juvénile : l’identité des neuf hommes maintenant connue
Éric Daigle, Sylvain Rouleau et André Côté. L'Express n'a pas pu obtenir les photos des autres accusés.

JUSTICE. Huit des neuf hommes arrêtés les 2 et 3 octobre dernier pour avoir sollicité les services sexuels de personnes mineures ont comparu mercredi au Palais de justice de Drummondville. Ils font face à des accusations de leurre et d’obtention de services sexuels moyennant rétribution d’une personne mineure.

Les noms des neuf hommes sont désormais connus dans cette histoire. Il s’agit de Sébastien Blais, un Drummondvillois de 37 ans, André Côté, un homme d’affaires de 52 ans et propriétaire de Drummond Marine, Éric Daigle, un Drummondvillois de 44 ans, Michaël Jolin, âgé de 29 ans et résident de Val-Joli, Mikaël Misiak, un Drummondvillois âgé de 40 ans, Serge Jr Noël, un Germainois de 41 ans, Frédéric Picotte, un préventionniste âgé de bientôt 32 ans et résident de Saint-Théodore-d’Acton et Sylvain Rouleau, un ex-professeur âgé de 47 ans.

Ce dernier enseignait l’histoire en secondaire 4 à l’école secondaire Marie-Rivier de Drummondville. Le 22 octobre dernier, la Commission scolaire des Chênes a rassuré la population qu’il avait été relevé de ses fonctions.

Parmi les hommes arrêtés, William Osadchuk, 35 ans, de Saint-Pie en Montérégie, est toujours détenu.

Les huit accusés étaient absents et représentés par leur avocat respectif mercredi au Palais de justice de Drummondville, à l’exception d’Éric Daigle qui s’est présenté lui-même devant la juge Marie-José Ménard. L’ensemble des dossiers reviendra à la cour le 7 février prochain.

Rappelons que les policiers ont mené plusieurs interventions dans un établissement hôtelier de Drummondville visant spécifiquement des clients tentant d’acheter les services sexuels de personnes de moins de 18 ans.

Alors que les hommes croyaient rencontrer une femme d’âge mineur, ils ont plutôt été accueillis par une policière, ce qui a mené à leur arrestation.

«S’ils sont reconnus coupables, ils font face à une peine minimale d’un an», a fait savoir Kevin Mailhiot, procureur de la Couronne.

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