NATIONAL. Depuis maintenant un an, les salariés de la Société québécoise du cannabis (SQDC) donnent des conseils professionnels, factuels et éducatifs à une clientèle très diversifiée.
Cependant, au cours des derniers mois, et ce, dans toutes les succursales, une vague de démissions est à souligner. Malgré leur intérêt marqué pour ce travail, les conseillers sont à bout de souffle, dus aux conditions de travail difficiles, notamment, sur le plan salarial, informe la partie syndicale.
«Si la SQDC veut conserver l’expertise développée par ses salariés, elle devra s’assurer de remédier aux conditions de travail actuelles qui ne sont tout simplement pas dignes d’une société d’État», affirme David Clément, président du SCFP-5454.
La partie syndicale revendique une amélioration rapide des conditions de travail dans les succursales. Elle exige également que la société d’État ajoute les ressources nécessaires afin de conclure, dans les plus brefs délais, les premières conventions collectives satisfaisantes pour ses membres.
En signe de protestation en cette journée d’anniversaire de l’ouverture des premiers magasins de la SQDC, les employés ont vêtus de polos arborant le logo de leur syndicat.
«Pour plusieurs syndiqués, ce premier anniversaire représente malheureusement les souvenirs d’une année de pauvreté à 14$/heure, des horaires de travail connus seulement 5 jours d’avance, en plus de l’achalandage permanent dans les succursales. Nous ne serons pas le cheap labor des sociétés d’État pour une autre année», d’avertir M. Clément.
La section locale SCFP 5454 représente actuellement, ou est requérant, pour 18 des 22 succursales de la SQDC à travers le Québec. En tout, c’est plus de 300 conseillers qui participent à l’action syndicale. (LT)