COHABITATION. Une veille d’observation des nuisances a été instaurée par l’entreprise AIM recyclage de métaux BV, de la rue Sigouin, dans le but d’assurer une meilleure cohabitation de ses activités avec le voisinage.
Une rencontre a eu lieu le 17 septembre au Centre communautaire Saint-Pierre, rassemblant des représentants de l’entreprise, des citoyens ainsi que le conseiller municipal Yves Grondin qui tenait à ce que tout le monde se parle dans un esprit de coopération et de compromis.
Il en est ressorti, entre autres, une mesure qui semble donner satisfaction aux citoyens qui se plaignaient depuis de nombreuses années du bruit et de la poussière provenant de l’usine de la rue Sigouin. En effet, AIM recyclage de métaux BV met en place une veille d’observation des nuisances permettant d’évaluer leur importance.
«À la Ville, a précisé Yves Grondin qui a assisté à la rencontre, nous tenions à ce que l’entreprise entende bien les citoyens. Des démarches étaient bien parties avec l’ancien propriétaire, mais ça va très bien depuis la vente de l’usine à AIM, une compagnie internationale qui connaît ce genre de problématique ailleurs dans son réseau».
L’un des citoyens qui étaient présents, Claude Duchesneau, estime que des mesures donnent déjà de bons résultats. «Nous n’étions pas beaucoup à la rencontre au Centre communautaire, mais les représentants de l’entreprise ont donné des explications et on a senti un vrai désir d’améliorer la situation. Depuis que l’entreprise a été vendue, on perçoit une grosse différence. Naturellement, ils travaillent avec du métal et cela comporte des bruits. Avant, il n’était pas possible de s’entendre parler le samedi lorsqu’on recevait de la visite. Maintenant, l’activité se limite au samedi matin et ne dépasse plus 17 heures les jours de semaine. Ils font tout pour que ça soit plus vivable et c’est apprécié. Si nous avons une plainte à formuler, il y a un agent que nous pouvons contacter», a mentionné Claude Duchesneau.
Steven Blanchard, co-propriétaire, confirme que les efforts ont été déployés pour améliorer la situation. «Des plaintes nous ont été rapportées et on a fait des ajustements. Nous avons embauché une firme pour que tout soit bien fait. Un évaluateur se déplace deux fois par jour à des stations déterminées afin de constater les bruits et les émanations de poussières dans le secteur, sur une échelle de notation», a-t-il souligné.
Une infolettre distribuée dans 1600 foyers précise que les données recueillies sont mises en relations avec d’autres informations pertinentes afin de circonscrire la problématique. Un rapport est produit périodiquement à la Ville et communiqué à la population et à l’entreprise. Des mesures d’atténuations peuvent ensuite être proposées.
