Michaël Arpin a changé son approche

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Par Frederic Marcoux
Michaël Arpin a changé son approche
Michaël Arpin (Photo : gracieuseté James Hajjar / Carabins)

FOOTBALL. À sa quatrième saison au sein de l’équipe de football des Carabins de l’Université de Montréal, le botteur Michaël Arpin veut rester maître de ses émotions pour aider son équipe à remporter les grands honneurs.

Le Drummondvillois admet avoir eu de la difficulté à occuper un rôle de substitut à ses premières saisons avec les Carabins. À son année recrue, il s’y attendait quelque peu, puisqu’il était derrière le vétéran Félix Ménard-Brière. L’année suivante, il soutient avoir éprouvé des difficultés, même s’il a disputé quelques rencontres. L’année dernière a toutefois été la plus difficile pour l’ancien des Voltigeurs du Cégep de Drummondville.

«L’an dernier, ç’a été l’année où je n’ai pas joué qui a été la plus frustrante pour moi, souligne Michaël Arpin. J’étais à ma troisième année et je pensais que j’avais assez de talent pour être partant. Ça vient vraiment frustrant à la longue, mais cette année je me suis dit que j’arriverais avec une approche différente et que je serais maître de moi-même. Je me mettais trop de pression dans le passé.»

Cette année, le vétéran botteur Louis-Philippe Simoneau sera de retour, après avoir vaincu un cancer. En lutte pour le poste de numéro deux des Carabins avec trois autres botteurs, Arpin croit en ses chances d’obtenir du temps de jeu. Toutefois, l’athlète âgé de 23 ans se concentre exclusivement sur ce qui est de son ressort.

«Je fais juste donner le meilleur de moi-même. Je ne me mets pas de pression et je fais juste botter le ballon. Je me sens en confiance et je crois que ça va bien aller. Je pense avoir beaucoup plus de temps de jeu que l’an dernier. Je ne me casse pas la tête, les coachs vont mettre le meilleur sur le terrain. Je prends plus de plaisir à jouer, au lieu de me demander si je vais être partant ou non», indique l’étudiant en économie et politique.

Les grands honneurs

Sur le plan collectif, Arpin ne laisse aucun doute sur ses ambitions : «Je veux gagner la Coupe Vanier».

Les Montréalais n’ont pas savouré le championnat national depuis 2014. Arpin croit que tout est en place pour que l’année 2019 soit celle des Carabins.

«Il n’y a pas de débats inutiles dans l’équipe, constate-t-il. En tant que groupe, on est vraiment unis. Je trouve qu’il y a une bonne énergie. Notre défensive est excellente et on a tellement de talent à toutes les positions. Il faut juste faire notre travail.»

Le botteur compte disputer encore deux saisons dans les rangs universitaires pour atteindre l’ultime objectif.

L’auteur de ces lignes a tenté de joindre le joueur de ligne offensive, Marc-Antoine Houde, sans toutefois obtenir de réponse du Drummondvillois qui évoluera également dans la métropole pour une deuxième année.

Les Carabins lanceront leur saison, vendredi, sur le terrain des Stingers de l’Université Concordia.

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