La directrice générale Gisèle Denoncourt quitte la SSJB

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Par Jean-Pierre Boisvert
La directrice générale Gisèle Denoncourt quitte la SSJB
Gisèle Denoncourt (Photo : Archives Ghyslain Bergeron)

DRUMMONDVILLE. Après sept années à titre de directrice générale, Gisèle Denoncourt a remis sa démission à la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec (SSJB-CQ), qui entend profiter de l’occasion pour réfléchir à une modernisation de sa structure administrative.

«Je vous annonce ma décision de prendre une pause santé et de quitter mes fonctions», a-t-elle écrit dans une lettre adressée à Jocelyn Gagné, président de la SSJB-CQ.

«Je ne quitte pas par déception ou frustration, j’ai simplement besoin d’une pause santé. Ce travail en demande beaucoup au niveau des disponibilités, c’est souvent les soirs et les weekends. L’été c’est le moment de recharger les batteries. Je verrai plus tard les défis nouveaux qui pourront se présenter», a confié Mme Denoncourt lors d’un bref entretien.

Dans sa lettre, elle termine en disant : «Au cours de ces années à la direction de notre grande organisation, j’ai eu le privilège de vous côtoyer à titre de collègues au sein du MNQ (Mouvement national des Québécois) ou comme responsable de la Fête nationale. Tout comme vous, je pense avoir contribué à la noble et essentielle mission de cet important Mouvement. C’est avec passion que j’ai œuvré à la promotion et à la défense de notre culture distincte, ainsi qu’aux intérêts supérieurs du Québec. Et je poursuivrai assurément ce combat. C’est donc avec reconnaissance pour tout ce que vous accomplissez que je vous adresse mes sincères salutations et mes souhaits de bonne continuité».

Une opportunité de revoir la structure administrative

La SSJBCQ entamera bientôt le processus de sélection pour trouver une personne qui succèdera à Gisèle Denoncourt, ce qui devrait mener à une nomination au cours du mois de septembre, selon Jocelyn Gagné.

«Nous voulons profiter de l’occasion pour revoir notre structure opérationnelle. Une réflexion profonde s’impose. S’il le faut, nous irons chercher l’expertise qu’on n’a pas pour approfondir notre analyse. Il faudra s’actualiser, mettre à jour nos façons de communiquer, notamment avec les nouveaux médiums, de façon à être plus dynamique et d’avoir une image plus omniprésente. Il y aura des changements», a-t-il indiqué sans donner plus de détails, sinon pour signifier que les 10 employés de l’organisme seront mis à contribution pour concevoir et réussir ces changements.

Selon lui, l’organisme centricois est un chef de file. «Il y a 19 entités régionales comme la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec sur le territoire et la nôtre est la plus grosse. Nous comptons 22 000 membres. Nous ne recevons aucune subvention pour nos opérations. On a des revenus avec la vente de notre régime d’assurance-vie. Comme je le dis souvent, on ne fait pas de politique mais on a des opinions politiques», de préciser l’ancien conseiller municipal de Drummondville.

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