La mauvaise idée de frauder une banque

Photo de Frederic Marcoux
Par Frederic Marcoux
La mauvaise idée de frauder une banque
Catherine Bouchard devra effectuer 100 heures de travaux communautaires. (Photo : Archives, L'Express)

JUSTICE. Les fraudeurs ne sont pas tolérés et les tentatives de fraude non plus. Une jeune femme aura beaucoup de temps pour y réfléchir, après avoir été condamnée à 100 heures de travaux communautaires à effectuer dans les huit prochains mois.

Le 13 mars dernier, Catherine Bouchard s’est présentée à la Banque Scotia située sur le boulevard René-Lévesque à Drummondville pour ouvrir un compte. Or, la stratégie de la résidente de Chicoutimi a échoué, puisque l’institution a rapidement réalisé que les documents présentés étaient faux.

Quatre jours avant son 26e anniversaire, Catherine Bouchard a dû répondre de ses actes, devant la juge Marie-Josée Ménard de la Cour du Québec, au Palais de justice de Drummondville. La magistrate a entériné la suggestion commune, après les aveux de la fautive sur les deux différents chefs d’accusation qui pesaient contre elle.

La juge Ménard lui a demandé si «elle comprenait les inconvénients de ses gestes», avant de voir Catherine Bouchard répondre faiblement qu’il s’agissait «d’une grosse erreur» de sa part. La magistrate a également insisté sur l’importance de réprimander les vols d’identité dans toutes les sphères de la société.

De son côté, l’avocate de la dame, Me Catherine-Valérie Levasseur, a indiqué que le dossier s’était réglé rapidement, tout en mettant en relief la volonté de sa cliente de se prendre en main.

À noter que Catherine Bouchard sera sous probation pour une durée d’une année. Il lui sera interdit de se rendre à la Banque Scotia de Drummondville.

Partager cet article